Forum de la rencontre candauliste

C'est tout d'abord Henri que j'ai rencontré. Nous aurions tout à fait pu nous croiser dans la vie professionnelle, mais c'est sur un site où il avait placé malicieusement une annonce que nous sommes entrés en contact. Henri, la petite quarantaine, est un type formidable, j'ai rarement vu une personne aussi agréable, discret, humble il n'en est pas moins instruit, très compétent dans son domaine. Il est vrai que son domaine ce sont les chiffres. Aligner à longueur de journée des chiffres et des chiffres.
Il m'avait longuement parlé de sa femme, Laurence, une femme délicate d'après lui amoureuse de la littérature française. A ce stade vous voyez qu'ils forment un couple complémentaire : lui les chiffres, elle les mots. Sauf que la passion des mots ne se retrouvant pas toujours dans les alignements de chiffres, Laurence avait commencé à céder aux charmes plus littéraires d'un collègue entreprenant qui savait lui réciter du Baudelaire. Henri d'abord peiné a choisi de permettre à sa femme de vivre ces envies, mais sous sa bénédiction. Le collègue qui se prétendait passionné et prêt à tout a fui. Séduire Laurence lui allait, mais la rencontrer avec son mari était semble-t-il trop pour lui !
Aussi Henri cherchait-il, pour sa Laurence littéraire un amant plus aguerri.
Il m'avait fait rire en me contant la fuite du collègue, mais il était prêt à rendre sa femme heureuse. Elle, se reposait sur lui, mais avait formulé une condition : nous devions nous voir à dîner et elle indiquerait si elle souhaitait que la soirée se poursuive à trois, ou pas. Je ne connaissais pas le signal convenu. Nous nous sommes retrouvés dans un restaurant simple mais agréable proche de l'Opéra à Paris. Henri était comme il me l'avait dit, pas très grand, pas très mince, Laurence était aussi comme il me l'avait décrite : mince, moins d'un metre soixante, petite brune très classique, avec une jupe droite, un chemisier sage et ? il faisait froid deux gilets bleu marine l'un sur l'autre ! Henri et moi parlions naturellement comme deux collègues, pas que de chiffres mais de choses et d'autres. Laurence d'abord un peu sur la réserve savait intervenir et des chiffres, la discussion est passée au cinéma, les derniers films vus, mais aussi les classiques. D'apprendre que j'aimais les films classiques, elle commença à manifester un intérêt me sembla-t-il. J'ai su placer quelques répliques de Prévert et je sentais que l'atmosphère se détendait. Pour autant, je ne savais dire si elle était partante ou pas. J'avais du mal à me résigner, les yeux bruns de Laurence, son visage fin, ses gestes ? je la trouvais certes un peu trop ?classique? mais très désirable. Mon calvaire dura jusqu'après le repas, manteaux sur le dos, quittant le restaurant je ne savais toujours pas si j'allais avoir la chance de la ?connaître?. Enfin, Laurence s'adressant à son mari, resté un peu en arrière, lui lançant un ?Henri, allons-y !? donna le signal.
Quelques minutes à peine après nous étions dans une chambre d'hôtel, Henri s'installant avec discrétion dans un fauteuil, je découvrais qu'il avait déjà installé une sorte de mini pied photo sur lequel il accrocha son téléphone, prêt à filmer comme il me l'avait précisé. Laurence après avoir retiré ses gants, son manteau et une longue écharpe s'approcha et vint tout naturellement dans mes bras, marquant un temps d'arrêt la tête posée sur mon épaule avant de m'embrasser avec délicatesse. Puis semblant se souvenir de quelque chose elle s'écarta, parcouru la chambre du regard et alla chercher, posé sur un oreiller un petit paquet plat. Ses yeux brillaient en découvrant le body qu'Henri avait choisi pour elle pour cette soirée.
Nous nous installâmes sur le lit, encore habillés et elle admira sa nouvelle parure, toute souriante elle vint m'embrasser et nous avons commencé à nous caresser à travers nos vêtements, sous sa jupe elle portait des bas autofixants, ce qui me permit de lui caresser la peau du haut des cuisses tandis qu'elle commençait, elle, à me masser l'entrejambe au travers de mon pantalon. Ayant retiré ses gilets, elle vint à nouveau se coller à moi, puis après avoir échangé un regard avec Henri, qui nous regardais avec attention je commençais à la déshabiller. Laurence me semblait être un peu génée de se montrer, alors que sa silhouette magnifique n'avait rien à envier à celles de femmes plus jeunes, sous ses deux gilets et son corsage sage elle cachait une poitrine très ferme. Ses mains que j'avais tant observées lors du dîner me caressaient avec douceur. Alors qu'il ne lui restait plus que son string noir et ses bas elle se dégagea et me tournant le dos elle retira son string afin d'essayer son nouveau body. Placé ou j'étais je n'en perdais pas une miette, ses mains faisant descendre son string alors qu'elle se cambrait naturellement ? Henri à présent souriait et observait sa femme revetir ce petit cadeau avec un empressement d'enfant.
Laurence après avoir fait quelques pas avec son body revint sur le lit s'approcha de moi et à genoux sur le lit m'invita à la caresser au travers de l'étoffe mi transparente mi opaque, ses baisers se firent plus longs, plus appuyés; elle prit mon sexe en main et je fus surpris par la fermeté de son geste. Sa main toute menue venait me saisir avec un aplomb surprenant.

En souriant je lui fit remarquer que j'aimais voir sa petite main me caresser car, du coup, mon sexe paraissait proportionnellement être plus grand ! Cela la fit rire et tout en me disant qu'elle le trouvait ?majestueux? elle continua à me caresser de plus belle. Soumis à cette épreuve je me laissais faire avec délice. Puis, ayant décroché l'attache de son body je commençais, moi aussi, à lui caresser l'entre-jambe. Découvrant son sexe humide je restais délicat dans mes gestes. Elle retira son body puis à présent vêtue de ses seuls bas continua à me caresser. Sentant monter mon plaisir je me déplaçais alors pour venir lui prodiguer un cunilingus, elle sur le dos, jambes serrées autour de mon visage, moi allongé à plat ventre. Manière de maintenir l'excitation sans risque de partir trop tôt. Peu loquace, Laurence exprimait son plaisir de deux manières, son sexe s'ouvrant, s'offrant sous mes caresses buccales ; et sa tête en oscillant de droite à gauche.

Après un temps, je m'installais différemment et nous nous livrâmes à un soixante neuf. A nouveau sa main sur la base de mon sexe vint me serrer avec une sensation très agréable, sa bouche s'appliquant à me sucer, suivant un rythme lent. Elle me fit ensuite basculer, et m'allonger sur le dos, les pieds à la tête du lit. Je me laissais faire et la voyant s'installer de biais, et reprendre sa fellation je compris d'un coup : elle offrait à Henri un point de vue sans obstacle. Elle me suçait divinement, toujours une main à la base de mon sexe. Et elle regardait son mari que je pouvais apercevoir en basculant la tête en arrière. Leur complicité était palpable.

J'ignore si Henri lui a fait un signe particulier, mais Laurence saisit un préservatif placé sur la table de nuit, et comme redevenu un peu timide me le glissa dans la main. Sans rien dire je m'empressais de le mettre, recouvrant mon érection de cette indispensable couche de latex. N'ayant pas changé de position, Laurence est venue s'installer sur moi, me chevauchant. Je pu entrer en elle sans aucune difficulté, tant elle était accueillante. De voir Laurence ainsi, sur moi, onduler avec une fougue qui s'accélèrait, à nouveau les yeux rivés sur son mari j'essayais de me contrôler voulant que ce moment se poursuive encore.

Impossible de dire combien de temps nous sommes restés ainsi. A l'inverse je peux vous affirmer que Laurence a pris son plaisir laissant échapper quelques paroles à mi-voix. Son entrain était tel qu'à un moment donné je suis sorti totalement d'elle. D'un coup elle me regarda ayant eu peur de m'avoir fait mal. Ses yeux fixés sur moi elle me paraissait d'un coup être magnifique, le souffle court, le maquillage un peu désordonné et le rouge aux joues. La discrète Laurence avait bien changé !

J'ai eu d'un coup envie de la posséder, sans trop réfléchir je la fit s'allonger sur le lit, la tête tournée vers son mari et je pu la prendre les mains sous ses fesses. Laurence plaça tout naturellement ses jambes contre moi, je sentais ses pieds menus venir contre mon visage. Elle s'offrait totalement et toute l'excitation contenue jusqu'alors me poussait à la prendre sans retenue. J'avais à présent une Laurence totalement soumise, qui me fixait avec un regard trouble, et face à moi, Henri, qui se caressait le sourire aux lèvres. Ne pouvant davantage me retenir je la possédais à grand coups de reins et vint exploser enfin. Je pense avoir été plus expressif qu'elle !

Après l'avoir embrassée et lui avoir murmurer des mercis à l'oreille, je quittais Laurence pour passer à la salle de bain. En revenant dans la chambre je découvrais Henri et Laurence, sur le lit, l'un contre l'autre. Je repris mes habits, n'osant pas les déranger, et une fois présentable je les quittais sur un petit signe, les laissant l'un avec l'autre.

Une fois dehors, le froid m'aida à reprendre mes esprits et en rentrant j'eu le plaisir de recevoir avant d'arriver chez mois un sms du portable d'Henri mais signé Laurence. Elle me remerciait, avec un style impeccable, je sentais que chaque mot avait été pesé et choisi. Plus tard Henri me fit passer le fichier vidéo de nos ébats. Je peux vous confier que Laurence écrit bien mieux qu'Henri ne filme ! J'appris aussi qu'ils n'en était pas à leur première fois mais qu'il aimaient jouer aux novices.