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Forum de la rencontre candauliste

Vos aventures candaulistes

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Partie 3 — L’alchimie

Son pas est calme, mais il y a une forme de tension dans son allure. Une attente peut-être. Une promesse, silencieuse, dans l'air qui nous entoure.


La porte de sa chambre s'ouvre, dévoilant une lumière tamisée, presque dorée. L'atmosphère est feutrée, paisible, loin de l'agitation du bar ou même de nos échanges dans le salon. Un cocon se referme. L'instant prend une nouvelle dimension.


Mathilde avance de quelques pas, puis s'arrête, toujours de dos. Sa robe noire épouse ses courbes avec une élégance troublante. Une tension s'installe, douce mais palpable. Le silence devient un langage à part entière. Une attente flottante.


Je passe mes mains sur ses hanches, puis sur son ventre, la rapprochant de moi. Je l'embrasse dans le cou, lentement, profondément, avant de poser ma main sur le côté de sa gorge. Elle ferme les yeux. Je la sens frissonner. C'est subtil, mais ça me confirme qu'elle est prête à se laisser porter.


Lorsqu'elle se retourne, son regard cherche le mien. Il n'y a pas de mot. Rien à justifier. Son expression a changé. Quelque chose s'ouvre en elle, une vulnérabilité discrète mêlée à un abandon maîtrisé.


Le tissu de sa robe est fin, agréable sous les doigts. Elle se laisse faire. Ses épaules s'abaissent légèrement, son corps se rapproche. La robe descend lentement, révélant peu à peu une peau chaude, douce, parfaitement tendue par l'attente.


La voir ainsi, debout dans cette lumière tamisée, me coupe presque le souffle. Le contraste entre la délicatesse de son corps et l'intensité de ce qui monte en moi est bouleversant. L'excitation devient une onde qui parcourt tout le corps. Rien n'est précipité, pourtant tout est intensément vivant.


Je la pousse doucement jusqu'au lit, la fais s'asseoir, puis s'allonger. Elle s'exécute sans dire un mot, me suivant des yeux, attentive au moindre de mes gestes.


Nos corps se cherchent avec évidence. Chaque baiser dépose une empreinte. Chaque contact appelle le suivant. La douceur se mêle à la fermeté dans une harmonie instinctive.


Une main sur sa nuque, l'autre dans le creux de ses reins, les baisers deviennent plus profonds, plus audacieux. Sa peau réagit au moindre effleurement. Les frémissements trahissent ce qu'elle ressent, bien plus que des mots n'auraient pu le faire.


Son regard est planté dans le mien, intense, presque suppliant. Pas de mots, encore une fois. Juste cette évidence : elle veut être prise, ressentie, guidée.


Je l'embrasse encore, avec cette alternance de douceur et de fermeté. Ma bouche explore son corps. Son ventre, ses côtes, ses cuisses. Je prends le temps. Je la sens réagir sous mes caresses, sa peau qui se hérisse, son souffle qui se hache.


J'alterne les rythmes, les pressions, les mouvements de mes doigts et de ma langue. Son bassin ondule légèrement. Elle s'abandonne.


Je remonte vers elle, pose mes lèvres sur les siennes. Son regard est profond, vibrant. Elle m'attire contre elle. Je me débarrasse de mes vêtements, sans précipitation. Elle me touche, me caresse, me prend en bouche et me découvre; le tout avec un regard à la fois complice et excitant.


L'excitation est trop forte, je prends un préservatif et m'installe entre ses jambes. Mon bassin se colle au sien. Je la regarde. Elle acquiesce d'un léger mouvement de tête.


Je m'introduis lentement. Nos corps s'emboîtent avec fluidité. Je reste immobile quelques secondes, profitant du contact, de cette chaleur, de ce silence où seuls nos souffles se répondent. Puis je commence à bouger. Doucement, d'abord. Elle m'accompagne naturellement. Le rythme s'accélère, puis ralentit, puis reprend. Je m'adapte à elle, mais je dirige.


Nous décidons ensuite de changer de position; Mathilde me jette un regard malicieux et vient se positionner à quatre pattes devant moi. Je la tiens par les hanches, puis par les poignets positionnées derrière son dos. Je prends plaisir à contempler les courbes délicates de son dos et de ses fesses.


Les mouvements deviennent plus francs. Les rythmes varient, créant une mélodie charnelle dont les soupirs sont les seules notes. Le plaisir n'est pas brutal. Il est précis, cadencé, presque cérémoniel.Lorsqu'elle bascule la tête en arrière, lèvres entrouvertes, souffle court, il devient clair qu'un point de bascule est atteint. Son corps se tend, se contracte, puis se relâche dans un soupir profond, vibrant.


L'instant semble suspendu. Un mélange d'abandon, de confiance et de désir partagé flotte entre nous. Rien ne presse, rien ne force. Juste cette sensation rare d'une rencontre qui dépasse le simple jeu des corps.
Epicurien
Epicurien
6206 km, Homme 31
publié il y a 11 jours
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Pedrolino
Pedrolino
il y a 11 jours
Superbe récit érotique, merci;
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sylvie64
sylvie64
il y a 10 jours
Très bien écrit et décrit... C'est exactement cela... J'ai été cette femme, sous l'oeil bienveillant et attentif de min homme.. Un délice
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Playwithfire
Playwithfire
il y a 10 jours
Très sensuel, et très bien écrit. Merci pour le partage
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