Le vieux proprio conciliant
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Lorsque je croise un couple dont l'homme est nettement plus mûr que la femme l'accompagnant, je ne peux m'empêcher de penser à notre première année de mariage datant de plusieurs années maintenant, lorsque Gina et moi Laurent avions emménagé dans un petit appartement intégré dans une maison individuelle, à Marseille. Le propriétaire, un veuf de 51 ans, fut d'abord très réservé lorsque j'avais visité l'appartement qu'il proposait en location car il exigeait des ressources financières élevées, alors que Gina et moi, bien que très correctement diplômés, gagnions encore peu à l'époque où chacun débutait. J'avais insisté en lui promettant un règlement régulier et lui demandais d'être sympa pour un couple de jeunes mariés. Il a répondu qu'il faudrait que la mariée soit très jolie pour qu'il accepte de nous le louer.
Je me doutais bien qu'un veuf relativement âgé, même s'il portait beau, était du genre vieux cochon, et je savais Gina si belle qu'il ne pourrait qu'accepter. Après tout, me disais-je, si cela lui fait du bien de regarder ma belle épouse, il n'y avait pas de mal à cela. Gina que j'avais mise au courant s'était habillée très courte, ravie et amusée, et a visité avec moi le logement. Henri, c'est ainsi qu'il s'appelait, avait été subjugué et nous avons signé le bail, la vue des jolies cuisses de ma femme ayant produit son effet.
Il s'était montré discret au début et nous avons vécu là avec Gina la folie des premières semaines d'un mariage pétillant. Nous faisions l'amour comme des fous, jusqu'à épuisement. Elle adorait vraiment le sexe, elle aimait cela, elle était toujours partante et m'excitait violemment car elle ne parlait que de cela, de vive voix, sur nos portables ou dans ses SMS. J'aimais la masturber avec un gros gode en caoutchouc, très veiné et ressemblant, et on délirait sur des folies, des fantasmes tout en s'adonnant sans retenue à notre occupation favorite. Elle entrait dans mon jeu en se disant être ma petite putain personnelle, prête à tout.
Petit à petit, Henri se fit plus présent, venant nous saluer le soir en nous apportant notre courrier, discutant un peu autour d'un café. Il n'avait d'yeux que pour elle et cette adorable coquine adorait me piquer en s'habillant courte dès qu'elle rentrait du travail, pour le recevoir craquante à souhait. Il ne cessait de la complimenter, puis s'enhardit en disant en plaisantant qu'en cas de difficultés de paiement de notre loyer, il se payerait en nature sur elle, ce qui la faisait sourire. Dès que la porte se refermait sur lui, je me jetais sur elle, et je la traitais volontairement de tous les noms : elle riait, adorant que parfois je lui parle crûment. On faisait alors l'amour avec fougue, et mon gode que j'appelais à la rescousse devint dans nos fantasmes le pieu d'Henri venant se payer en nature. Ce jeu avait visiblement le don de beaucoup l'exciter, bien plus que lorsque j'attribuais le gode à tel ou tel de nos amis, pourtant à mes yeux mille fois plus sexy que ce presque retraité, même s'il n'avait rien d'un vieillard. Elle me disait souvent que ce fantasme sur nos amis ne la faisait pas vibrer, n'imaginant pas goûter à d'autres hommes comme moi car elle avait épousé le plus beau et le meilleur amant du monde (que ça faisait du bien d'entendre ça !). Mais que ce vieux lui provoquait certaines envies.
Manifestement, le gode Henri l'excitait et elle le reconnut volontiers. Elle m'avoua que depuis qu'elle s'asseyait systématiquement sur le canapé à côté de lui, Henri profitait toujours que j'aille en cuisine chercher le café (eh oui, je faisais le service) pour effleurer ses cuisses, jusqu'à les palper ouvertement. Elle me dit avec sa spontanéité naturelle qu'il n'y avait pas de mal à lui offrir quelques secondes de bonheur, et me demanda si je lui en voulais. Au contraire ! Je comprenais mieux pourquoi elle mouillait tant quand je la prenais dès son départ. Je l'ai traitée de perverse attirée par les vieux messieurs et elle me rappela qu'elle était ma petite putain. Je crois que si cela avait concerné un de mes amis comme Thierry, un homme jeune qui me ressemblerait donc, j'aurais été jaloux, mais curieusement son étonnante attirance pour Henri n'en faisait pas pour moi un rival, et cela m'excita beaucoup.
Dès lors, ce jeu nous excita si violemment que Gina ne cacha plus son véritable fantasme. Elle m'avoua sans gêne, droit dans les yeux, s'imaginer se pervertir avec lui, car il lui rappelait un oncle qui n'avait cessé, lorsqu'elle était adolescente, de la peloter. J'en découvrais des choses ! Elle était bien plus coquine que je ne l'avais imaginée, et j'adorais, car loin de la choquer, ce jeu malsain l'avait excitée et elle me dit avoir longuement rêvé être violée par cet oncle qu'elle imaginait velu, viril et très cochon. Je lui ai alors demandé ouvertement si elle désirait réaliser ce fantasme avec Henri. Elle sembla choquée par l'évocation d'un passage d'un fantasme à la réalité crue et garda un temps le silence. J'ai regretté d'avoir exprimé brutalement ce désir, et d'avoir peut-être brisé le charme. Puis son visage s'éclaircit lentement avec l'apparition d'un sourire malicieux :
— C'est toi le cochon ! dit-elle. Avoue que ça t'exciterait que je couche avec lui !…
— Tu te dis ma petite putain, mais une putain qui ne couche qu'avec son mari n'en est pas vraiment une alors… et tu aimes qu'il te tripote comme ton oncle Daniel…
Elle me regarda avec intensité et ses yeux brillèrent. Je la connaissais, elle était excitée. Je l'ai serrée contre moi et l'ai embrassée. Pendue à mon cou, elle me toisa d'un air coquin :
— Tu veux que je te fasse « cocu » (elle insista sur le mot) avec un vieux monsieur, moi, une mariée amoureuse ? Tu veux que ta petite pute ait son premier client ?
Elle ne me laissa pas répondre, m'embrassa et sa main glissa dans mon caleçon. Nous avons fait immédiatement l'amour, mais après nous être embrasés, elle me dit ne pas être sûre d'oser cela.
Depuis cet échange, je m'arrangeais pour les laisser seuls plus longtemps, et Gina me confia qu'il en profitait pour caresser fugitivement son sexe par dessus sa culotte, et palper ses gros seins. Elle retenait sa main, pour le principe, mais n'empêchait rien. Quand je lui ai demandé de le recevoir sans culotte, elle s'est raidie, a hésité, puis a décidé d'en rester à ce jeu coquin et brûlant, sans aller jusqu'à une caresse intime. Elle n'était pas prête et je n'ai pas insisté.
P
J'adorais son corps, et je ne pouvais m'empêcher en le regardant de l'imaginer nue aux côtés d'Henri : c'est le contraste, type Belle et la Bête, qui m'excitait le plus, et d'ailleurs c'est aussi ce qui visiblement l'excitait, car il n'avait rien de vraiment attirant, en tout cas pour une belle femme et je me croyais plus viril que lui, tout en étant aimé d'elle. Ses cheveux noirs mi-longs et épais, légèrement ondulés, ses yeux marrons foncés, ses gros seins fermes aux aréoles sombres, son sexe joliment dessiné et souligné par ses lèvres charnues, ses fesses rondes et fermes, tout cela m'affolait. Ajoutons à cela un beau visage aux traits fins, un sourire désarmant et une expression constante de fausse timidité qui lui donnait avec ses fines lunettes qu'elle portait trop rarement à mon goût un air très sage contrastant avec son appétit sexuel, ses fantasmes crus te sa désarmante franchise.
Plus le jeu se prolongeait, plus elle évoquait son oncle Daniel dans nos délires, disant regretter qu'il ne se soit rien passé d'autres que des attouchements, surtout quand elle eut 18 ans (je l'ai connue à 30). C'est là que j'ai su que le soir même de notre mariage, en pleine fête, alors que son oncle la faisait danser et qu'elle était éblouissante de beauté, il lui a dit qu'elle était si jolie qu'il aurait du aller au delà de ses gestes, qu'il aurait du lui faire l'amour alors que désormais c'est moi qui avais cette chance. J'ai ainsi appris qu'il me détestait et aussi que l'aveu de l'oncle avait violemment excité ma petite femme, le soir de ses noces. Il l'avait alors serré très fort, elle l'avait senti bander et elle lui a dit qu'il aurait du oser, car elle en avait rêvé, et qu'elle en rêvait encore mais qu'il était trop tard. Cet aveu bouleversa l'oncle, se traitant d'imbécile, qui lui promit de lui faire l'amour bientôt, malgré ce mariage qu'il maudit. Cela me glaça.
— Pourquoi avoir épousé un homme de ton âge, alors que les vieux t'attirent ? Je t'excite moins qu'eux ? Si je dois attendre encore 20 ans, d'avoir presque 50 ans, pour t'exciter comme eux ?
— Mais non, idiot ! C'est toi je t'aime ! Je ne sais pas pourquoi ça m'excite, c'est comme ça, je ne me pose pas de question, peut-être parce que c'est très différent de toi ? Que dirais-tu si j'étais attirée par les hommes te ressemblant ? Mais avoue que ça t'excite aussi que j'aie ces fantasmes, non ?
— Fantasme ou désir ? Ton oncle Daniel, il ne faudra pas que je te laisse seule avec lui…
— Mmmm, non ! A moins que tu souhaites vraiment être cocu, que ça t'excite de me partager avec lui… ou d'autres… ? Après tout, ça t'excite bien qu'Henri me touche, et tu lui facilites la chose, non ? Peut-être tu aimerais que je me débauche réellement ? Ce n'est pas toi qui as proposé que je le reçoive sans petite culotte ?
Elle était magnifique. Elle me regardait avec intensité, cherchant à deviner mes pensées. Allongé nu contre elle, j'ai tendu mon bras et j'ai recommencé à caresser son sexe englué de sperme. Elle ferma un instant les yeux et me sourit.
— Tu rebandes déjà ? C'est parce que je te parle de l'oncle Daniel ou c'est ma seule beauté qui t'inspire ?
— Ta beauté ma chérie.. fis-je sans conviction
Elle tendit la main et se saisit de mon membre dressé.
— J'ai lu récemment qu'il y a des hommes qui rêvent d'être cocus, que leurs femmes soient infidèles et même qui les poussent à avoir des amants… Peut-être es-tu un de ceux là ?
Elle sourit.
— Je vois que ça t'excite quand je te dis être ta putain, ou quand je te dis qu'Henri me touche les cuisses, ce qui n'est pas grand chose. Je n'utilise pas beaucoup de mots crus comme toi parfois, mais quand je te dis « cocu » ou je me dis « putain », tu aimes, tu bandes ! Qui sais, tu as peut-être envie de me prendre au mot ? Dis-moi, tu aimerais que j'ai des amants, que je couche avec Henri, avec Daniel, réellement ? Ou mon très séduisant patron qui me fait les yeux doux comme je te l'ai déjà dit ? Tu aimerais assister, ou tu préfèrerais plutôt que je te raconte tout ensuite, ou bien que je te dise simplement que je me débauche avec mes vieux amants cochons, ou même que je le fasse sans rien te dire ? Ta jalousie, pourquoi elle ne fonctionne pas quand Henri glisse sa main sous ma jupe, ou quand je te dis être toujours excitée par mon oncle ?
Elle parlait vite, les questions succédant aux questions. Je ne savais pas quoi répondre. J'avais très envie qu'on corse notre sexualité, qu'elle joue avec ces hommes. Peut-être le fait qu'ils soient vieux ne me gênait pas, alors que j'aurais été écarlate de jalousie avec des jeunes ? Elle attendait une réponse. J'étais persuadé qu'elle en avait envie, même inconsciemment, ces fantasmes étaient forts, constant et elle en parlait. J'ai poussé ma caresse et mon doigt glissait contre son sexe délicieusement inondé.
— Je ne suis pas jaloux d'Henri… mais de Daniel. Peut-être parce qu'il me déteste ? En fait, c'est lui qui est jaloux de moi parce que je t'ai épousée. Il n'a qu'à oser pour te cueillir ? C'est bien ça non ?
— À la différence que je suis mariée, amoureuse et fidèle… Je suis une putain oui, mais sans client, « ta » putain. Ce n'est pas à moi de chercher des clients, mais à toi si ça t'excite vraiment d'être mon petit « cocu » chéri… puisque tu aimes ce mot.
Une fois encore, elle me cloua le bec en m'embrassant goulûment. On tournait autour du pot depuis un moment, mais là, elle venait de se dire prête à franchir le pas si je le voulais. Pour échapper à une réponse qui me faisait peur, je l'ai prise avec vigueur, et on s'est étourdis.
J'avais conscience d'être lâche, de ne pas assumer mes désirs fous. Nous continuâmes nos jeux coquins, nos délires sans revenir trop près en parole d'un passage à la réalité pour ne pas avoir à nous retrouver à nouveau devant une décision. Henri venait chaque soir, et lorsqu'il pleuvait et que nous ne sortions pas le week-end, il passait désormais une heure l'après-midi pour boire un café disait-il, peloter Gina traduisais-je. Il devenait de plus en plus audacieux lorsque je m'éclipsais. Gina continuait à le retenir sans vraiment le repousser. Elle m'a dit avoir été enlacée à plusieurs reprises et avoir nettement senti son érection.
Lorsque soudain la boîte de Gina la licencia en raison d'une restructuration, ce fut d'abord pour moi une catastrophe. Très affectée, elle promit de s'activer pour chercher un nouveau job, et je la savais compétente, débrouillarde, mais je savais surtout qu'elle allait être plus présente chez nous, donc sans moi, à la merci d'un vieux cochon opportuniste, et elle aimait les vieux cochons. Henri feignit d'être affecté, certainement ravi au fond de lui, et dit de ne pas nous inquiéter pour le loyer. Ses propos me revenait en mémoire… En y réfléchissant, cette catastrophe n'était pour moi que matérielle. J'avais envisagé d'économiser pour nous construire au plus vite une maison, et la perte du salaire de Gina ne contrariait en fait que cela. On avait le temps finalement, et j'ai relativisé. Pour le reste, je me surpris à penser qu'il allait enfin se passer quelque chose à laquelle je n'avais pas osé dire oui, mais que je souhaitais au fond de moi. Bizarrement, bêtement peut-être en raison du risque de corrompre ma femme adorée, mais cela m'excitait, je devais me l'admettre.
Gina consacra sa première semaine de chômage à démarcher les entreprises locales, et profita de sa présence en ville pour venir me chercher au travail. On rentrait ensemble et Henri n'eut pas le loisir d'en profiter pour se manifester. Je le fis remarquer un soir à Gina.
— C'est mieux comme ça, non ? On rentre ensemble. Si je rentre avant toi, il va sûrement se précipiter… mais c'est peut-être ce que tu désires, me savoir seule avec lui ? Dis-moi…
— Eh, tu veux une autorisation ? fis-je amusé
— Idiot ! lança-t-elle. Mon mari est un idiot, hi, hi ! Je suis toujours ta femme fidèle, non ? C'est le rêve de tous les hommes, non, à moins que ce que j'ai lu sur certains d'entre eux… ?
— Ceux aimeraient que leurs petites « putains » les fassent « cocus »… En attendant que tu touches ton chômage, il faudra bien payer le loyer d'une manière ou d'une autre… et Henri se montre si conciliant.
Elle eut une expression très coquine.
— Et tu vois ça comment ? Tu veux que ta petite femme se prostitue ? Qu'Henri devienne mon client et me paye en oubliant de demander le loyer ? Tu veux que je fasse la putain, dis-moi…
— Tout dépend si tu en as vraiment envie..
— Non, dis-moi toi, ce que tu as envie que je fasse.
A nouveau son regard de braise me transperça. Ce qui me plaisait en elle, c'est qu'il n'y avait jamais de faux semblant. Elle était nature, directe, franche. J'imaginais ma jolie épouse écrasée sous le poids du propriétaire, à recevoir son sperme en paiement d'un loyer qu'on ne pouvait plus payer. Et je bandais !
— Au risque de te choquer, j'aimerais que tu le fasses, lui dis-je enfin.
— Tu veux me prostituer, dis moi..
— Oui, prostitue toi pour moi, avec lui, avec Daniel, avec tous les vieux qui te tentent.
— Parle moi crûment, ça m'excite, fit-elle en se serrant contre moi
J'ai retiré sa petite culotte, et j'ai palpé ses fesses comme Henri aimerait le faire.
— Des gros mots ?
— Ce que tu veux, dis le avec tes mots.
— Je veux que tu te prostitues, que tu fasses la putain, que tu deviennes très salope avec tes vieux cochons. Je veux le savoir, que tu me dises tout, peut-être même le voir, je veux te posséder après eux, pleine de leurs spermes, je veux que ma tendre épouse me fasse cocu, me le montre, me le prouve… Je veux dormir dans nos draps tachés par tes amants..
Là, c'est moi qui perdais les pédales, j'allais trop loin, je disais n'importe quoi, j'allais tout foutre en l'air en la choquant, et je l'ai embrassée longuement.
Le week-end venu, nous sommes allés chez ses parents à Avignon. Nous y avons vu Daniel, le frère de son père, qui la dévorait des yeux le salaud. Ce n'était pas prévu et cette confrontation me glaça. Il avait de la chance me dis-je, alors qu'il était persuadé que c'était l'inverse. De retour dimanche, nous avons déliré sur la route sur cet oncle charmeur de 45 ans, bel homme, qui avait bêtement ignoré que la petite victime qu'il avait allumée sans vraiment le savoir était devenue une jeune femme épanouie et gourmande, même de lui au moins en rêve.
Henri, bien sûr, vint. Il est venu une demi-heure après notre arrivée. Gina, émoustillée par sa rencontre avec son oncle et nos propos croustillants sur la route avait cette fois accepté de retirer sa culotte. Ce fut pour moi à la fois un soulagement et une terrible angoisse, sentiment paradoxal fait d'excitation et de crainte. Fuite en avant. J'ai servi le café et ai prétexté devoir compléter le niveau d'huile dans la voiture pour les laisser. Je suis remonté une bonne demi-heure après, en faisant beaucoup de bruit. Gina avait le regard brillant des moments de grande excitation. Henri était rouge… Je me doutais bien qu'ils n'étaient pas passés à l'acte, mais ils avaient du se caresser, s'embrasser. Ils auraient tout le temps le lendemain, et tous les jours qui allaient suivre. Qu'avais-je fait, qu'avais-je osé ? Je me pris pour un fou, un fou qui pourtant bandait fort. Paradoxe encore. Terrible paradoxe d'une envie hors norme, excitante parce qu'elle était hors norme, et angoissante aussi pour cela.
Quand Henri fut parti, je me suis précipité sur elle pour caresser son sexe velu. Plein de sève, naturellement, mais apparemment rien d'autre.
— Je n'ai pas couché avec lui si c'est ce que tu veux vérifier…
— Il t'a embrassée ?
— Oui, embrassée, caressée…
— Et toi ? Tu l'as touché ?
— Oui…
Elle m'embrassa, comme toujours quand elle était embarrassée.
— Si tu es jaloux, je le comprendrais, fit-elle.
— Tu l'as sucé ?
— Un peu…
— Il a éjaculé ?
Elle ne répondit pas. Je caressai avidement son sexe humide et surmontait péniblement mon angoisse. L'excitation se fit enfin la plus forte, et je me sentis libéré, surexcité.
— Ma petite putain me trompe en suçant le propriétaire ? Ma petite salope a fait une pipe à un autre homme que moi ? Dis-moi, il en a une grosse ?
Elle fouilla dans mon pantalon et saisit ma queue, dure comme du bois.
— Grosse, mais pas plus que la tienne. Par contre, il a de très grosses… couilles, comme un taureau ! Cela fait bizarre. Et quelle quantité il a expulsé ! Il n'est peut-être pas normal de ce côté là… En tout cas, ça m'a excitée comme une folle.
— Tu pars avec moi au travail demain ?
Elle se recula, bras tendus autour de mon cou.
— J'ai rendez-vous demain après-midi pour un entretien. Si tu le veux toujours, je resterai demain matin ici…
— C'est lui qui viendra, ou toi qui iras ? demandai-je la gorge nouée.
— Chéri… c'est toi qui as dit que tu voulais ça dans nos draps, mais si tu préfères…
— Non, c'est très bien ! dis-je en l'interrompant. Si tu as envie comme ça c'est le principal. Dis-moi, toi, des mots crus s'il te plaît, j'en ai besoin, là, maintenant… dis-moi que tu es une salope…
C'est à ce moment que j'ai remarqué que son chemisier était taché. Cela m'a fouetté, et a définitivement dissipé toute cette angoisse paradoxale qui étouffait une fois encore mon excitation. Je l'ai prise le soir, et surtout le matin avant de partir. Elle allait juste après faire l'amour avec Henri qui piaffait d'impatience en attendant de prendre ma place toute chaude, le salaud, et je voulais qu'elle garde les traces de moi. C'était stupide, mais je l'ai voulu comme ça.
Ce fut la semaine la plus étrange de ma vie. Je vivais un peu cela comme un rêve. Gina a reçu Henri chaque matin, et deux après-midi juste avant que je ne rentre. Moi qui croyais qu'à partir de quarante ans on ne pouvait plus souvent ! Chaque midi, elle me téléphonait et me racontait ce que je voulais qu'elle raconte, pudiquement ou crûment selon mon degré d'excitation, c'est moi qui décidais.
Le lundi soir, elle était venue me chercher au travail après son entretien. Elle m'a serrée fortement et j'ai éprouvé un sentiment très étrange de sentir ce corps si connu et si adoré, que je savais avoir été possédé la matin même, pour la première fois, par un quinquagénaire viril qui l'avait souillée. Elle serrait tendrement son cocu de mari et j'ai eu terriblement envie d'elle.
Le plus bizarre fut le premier soir où je rentrai juste après qu'Henri ait regagné son appartement. Il m'évitait alors que Gina lui avait dit dimanche que j'étais d'accord et que cela m'excitait qu'elle me fasse cocu avec lui. Elle était encore au lit, nue, une énorme tache s'étalant sur le drap entre ses cuisses ouvertes et me tendait les bras. Son sexe était totalement englués d'un sperme épais qui continuait lentement à s'échapper d'entre ses lèvres. Même dans les films X, je n'avais jamais vu ça. Cela aurait du me dégoûter, mais c'était là le même cadeau que j'avais fait lundi matin à Henri, que cela n'avait visiblement pas gêné. Ça m'a violemment excité. Je me suis allongé sur elle, nous nous sommes longuement câlinés, puis je l'ai fait parler pour faire taire cette angoisse stupide qui à nouveau m'envahissait et affectait mon érection. Enfin, n'en pouvant plus, je l'ai pénétrée, souillée, inondée et l'ai pistonnée comme un fou. Elle gémissait vivement, ses doux gémissements émis au rythme du bruit de clapotis que faisait mon membre dans son vagin plein de sperme. J'y ai ajouté le mien, puis suis allé me doucher, en proie à ces vifs sentiments paradoxaux qui ne m'ont pas vraiment quitté de la semaine.
Gina m'a fait rire en m'exhibant en fin de semaine l'épaisse serviette qu'elle n'oubliait plus d'utiliser pour mettre sous elle, pour éviter de changer chaque jour les draps, toujours son sens pratique. Elle est vite devenue la « serviette d'Henri ».
Ma salope à ainsi payé tous les loyers jusqu'à notre départ.
Italove13
5364 km, Femme 53 / Homme 58
publié il y a 1 an
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