? Après avoir rassuré son mari, L fait rapidement le tour du propriétaire. Les lieux ne sont pas exigus, il invite néanmoins à la proximité voire la promiscuité.
La journée chaude et lourde caractéristique du climat continental a surchauffé la pièce, comme si elle voulait être à l'unisson de l'échauffement des sens des 2 protagonistes.
Les 2 grands miroirs des portes vitrées du placard lui arrache un sourire espiègle. "J'adore !" me lance-t-elle.
Sa petite veste sage tombe très vite pour dévoiler immédiatement les avantages qu'offrent la robe écrue choisie pour l'occasion. Des bras nus et un dos échancré pour inviter mes mains et ma bouche à les effleurer. Un décolleté qui invite à la bassesse masculine de l'oeil concupiscent. Une longueur de jupe qui met en exergue les jambes sur lesquelles j'ai craqué à la découverte de ces premiers clichés. Des talons aiguilles qui élèvent celle qui sera ma muse de la soirée au panthéon de celles qui se sont offertes à moi.
Je suis un instinctif, une éponge émotionnelle, et je suis agréablement surpris de découvrir en me lovant contre elle, l'attirant à moi, la respirant, goutant à peine ses lèvres? de découvrir quasi aucune tension mais plutôt un état d'euphorie particulièrement puissant. Elle est fière d'elle comme Artaban. Le moment cristallise l'instant précis où elle prend conscience de ses actes, de son dépassement de soi, d'avoir franchi une étape, sans trop de crainte, sans culpabilité. Cette introspection très courte transfigure "L", elle est solaire et exprime la plénitude de son pouvoir de séduction, de son attirance sexuelle.
Nous avons prévu de prendre des photos pour que son amoureux puisse partager, même en son absence, ce que nous vivons et partageons. Des 2, je suis celui qui tremble le plus? Elle semble sereine malgré ses le fard de ses joues qui traduit le plein d'émotions.
Ses fragrances m'enivrent. Je ne peux résister à l'embrasser à pleine bouche. Elle reste toujours aussi réceptive et demandeuse de ce qui la rebutait il y a encore une semaine. Je le note mentalement comme la validation que le cinéma n'était pas une vue de l'esprit, l'excitation de la première rencontre mais bien la base de plaisirs partagés qui scellent une complicité en construction. Je tiens ma première promesse : évoluer sur sa peau à fleur comme au cinéma afin qu'elle redécouvre, revive qui l'ont surprise lors de nos premiers émois. La tentation est trop grande de glisser une main entre ses cuisses. Non pas comme un rustre emporté par son excitation animale mais en laissant glisser une pulpe de doigt sur le tissu de sa culotte afin de découvrir combien elle était moite et brûlante.
Je l'invite à s'asseoir face à moi. Lui serre un léger verre de pinot gris. L'ambiance est cosi avec la musique en fond sonore, surréaliste pour un lieu peu propice à ce à quoi nous jouons.
"Je n'ai pas eu le courage de mettre des bas, il faisait beaucoup trop chaud" m'avoue-t-elle tout en écartant avec grâce et provocation suffisamment ses cuisses pour me dévoiler une petite culotte qui est déjà maculée d'une jolie auréole sans que je ne l'ai touché plus que ça. L'invitation est un doux supplice.
Je lui réponds par une pluie de baisers doux, humides et de plus en plus profonds. Nos visages se caressent en glissant l'un sur l'autre jusqu'à ce que nos soufflent s'accordent à l'unisson. Et, dans la respiration suivante, peau contre peau, à fleur de lèvre, l'incroyable communion cérébrale et sensuelle se produit : le toucher qui devient d'une sensibilité extrême, les respirations qui se font plus courtes simultanément, l'électricité qui nous parcourent l'échine de la tête aux pieds avec ce frisson si agréable qui s'empare de vous. Une énergie formidable qui, poussée à son paroxysme pourrait conduire à jouir ensemble par le seul pouvoir de l'esprit, des mots susurrés? C'est un instant extatique, éthéré hors du temps et de l'espace?
Ce sont nos baisers balbutiants puis de plus en plus graveleux qui nous invitent à échapper à cet instant tantrique pour revenir à des jeux tout aussi sensuels.
Je parcours sa peau en suivant chaque contour du tissu de la robe, fait glisser innocemment les bretelles pour accentuer l'insolent décolleté, pour enfin les retire négligemment afin de libérer ces 2 magnifiques seins lourds, fièrement dressés dont je n'avais pu qu'entre apercevoir le potentiel érotique au cinéma.
Je prends le recul nécessaire pour l'admirer. Elle laisse courir sa main sur mon jean, effleurant mon sexe que je tente de tenir encore en respect pour qu'il ne souffre pas d'une mise à l'étroit trop contraignante.
Je lui baise les joues, glisse dans son cou jusqu'entre ses seins. Elle me les tend afin que je les prenne en bouche mais m'y soustrait. Je préfère tremper mes doigts dans le vin doux et légèrement liquoreux, les humecter généreusement puis caresser ses aréoles avec le spiritueux. Je les sens sous mes doigts réagir à chaque passage circulaire. J'observe qu'elles s'épanouissent, doublent leur superficie. Ils se tapissent peu à peu de petites crêtes érectiles très sensibles au toucher et peu à peu ce sont les tétons qui dans un mouvement coordonné se bandent !
Ma patience est à bout, ma capacité de résistance abattue? Ma bouche ne résiste plus à l'invitation et prend possession de ces magnifiques tits. Les succions succèdent à ma langue qui aiment s'enlacer autour de la tension ; les morsures délicates à l'apaisement de mes baisers.
Mes mains naviguent sur ses courbes dantesques, les pétrissent fermement, se saisissent des mamelons pour les pincer, vriller, étirer tout en la défiant du regard. Je l'embrasse à nouveau à pleine bouche, sans vergogne tout en la saisissant fermement par les cheveux. Je ne sais que trop bien combien elle apprécie les contrastes, combien le feu et la glace doivent se succéder, s'allier. De petites gifles sur les seins la ramène de l'univers où elle s'était évadée.
Le moment me semble opportun pour l'inviter à me tendre une nouvelle fois ses superbes mamelles de femelle en demande du mâle en rut. Elle s'exécute. Nulles caresses en perspectives, je la surprends en lui offrant de jolis nipples noirs qui, je le pressentais à l'achat, ornerait admirablement sa généreuse poitrine. L'effet est magistrale. Ses tétons pointent plus fièrement encore à travers le minuscule cercle de perles. Mieux, ils s'avèrent plus sensibles encore au toucher et arrache des gémissements à "L" à chaque fois que je l'effleure.
Je prends à nouveau le recul nécessaire pour l'admirer? Elle est renversante? Elle semble en apesanteur. Un sourire ne quitte plus son visage. Elle est ouverte dans tous les sens du terme. Sa petite culotte n'en porte plus que le nom. Elle a définitivement virée de ton, cramoisie et imbibée de liqueurs magistralement abondantes.
Je glisse une nouvelle fois mes doigts à fleur de sa vulve que je sens palpiter à travers le tissu. Ce n'est pas moite, c'est une inondation gluante et baveuse. Je remonte tout le long de son sillon central. Porte mes doigts au visage pour les sentir tout en la captivant du regard, goûté mon index et lui faire déguster mon majeur?
Je me lève, me positionne contre elle? J'ai compris? Son abandon est acquis? Elle a jeté les armes et toute velléités à résister? Le plaisir l'a submergé, plus rien n'importe plus que la continuation du supplice?
Et je ne compte surtout pas la décevoir?
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