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Forum de la rencontre candauliste

Vos aventures candaulistes

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l'inconnue du café.

Le soleil de cette fin d'après-midi du mois de Mai étire ses longs halots sur les quelques nuages qui décorent le ciel. La lumière devient flamboyante sur ce plafond naturel et l'air est encore doux malgré une brise perceptible. Je profite de cet instant pour m'adonner à l'un de mes plaisirs coquins favori, en sirotant une Guinness, assis à la terrasse d'un café, à savoir, observer les belles du jour user de leurs charmes sur les passants. Quoique légèrement honteux de cette attitude, je me laisse aller à faire courir mon regard sur une jolie paire de jambes ou sur un décolleté provocateur.
Je termine ma bière et après avoir payé et laissé un pourboire à la charmante serveuse, en accord avec sa gentillesse et son joli sourire, je reprends le chemin du parking où je suis stationné. Au passage devant une vitrine discrète qui me renvoie mon image, je m'estime et fais mon auto critique. Les nombreuses heures passées à la salle de sport me renvoient l'image d'un homme, qui à l'aube de la quarantaine, a encore beaucoup de charme et la silhouette d'un grand rugbyman pas encore tout à fait à la retraite. La chemise cintrée ne dévoile pas trop les petites poignées d'amour que mon épicurisme dessine sur ma carrure. Le regard malicieux mais pas pervers. Je suis heureux de me contempler ainsi. Après cette séance de narcissisme assumé, je continue ma déambulation parmi les passants. J'ai une dizaine de minutes avant de rejoindre ma voiture et j'en profite pour poursuivre mon léger voyeurisme. Les femmes sont toutes habillées de façon légère, quoiqu'avec plus ou moins de gout et d'élégance. Je m'attendris parfois sur le galbe d'une poitrine dégagée ou la courbe d'une chute rein désirable. Sans aucune arrière-pensée, juste pour le plaisir des yeux. Mais bientôt, ma quiétude et mon assurance sont mis à mal.
C'est d'abord le bruit typique d'une paire de talons qui vient frapper le sol qui me met sur la voie et, de ma hauteur je scrute la foule à la recherche de la belle dont la démarche me fait déjà penser aux naïades, douces nymphes des rivières et des sources. A force de chercher, on finit par trouver, expression au combien célèbre que mon grand-père récitait souvent, et, encore une fois vérifiée?.
Tu es là parmi le flot des badauds qui semblent s'écarter à mesure que tu avances, le regard intense subtilement relevé par un maquillage léger et discret. Tes cheveux sont blonds et laissés libres à la faveur du vent. Ton visage est doux, sensuel et tes lèvres sont presque une invitation aux baisers. Je dois avouer que je n'ai jamais ressenti autant de désir aussi précipitamment pour une inconnue croisée dans la rue, et je n'ai vu que ton visage.? Je me sens fébrile soudainement, et moi, qui suis habituellement si sûr de moi, je perds le contrôle. Mon coeur frappe fort dans ma poitrine. Mes mains se cachent dans le fond des poches de mon pantalon. Sans m'en rendre compte, je me suis immobilisé et je t'observe t'approcher de moi dans une déambulation, trahie par le mouvement de tes épaules, qui ne doit pas manquer de faire rouler tes hanches et l'endroit où ton dos ressemble à la lune. D'ailleurs, les regards voyeurs des hommes que tu croises argumentent mes pensées. Tu es maintenant à quelques mètres de moi et ton regard est plongé dans le mien, il me dit, « je sais que tu me regardes, je sais que je t'ai touché, sauras-tu assumer l'audace de tes yeux ? ». Je te découvre alors. Femme portée par l'assurance de sa féminité. Je laisse mes yeux te déshabiller et passer en revue la tenue que tu arbores. Le chemisier est blanc, cintré et ouvert, suffisamment pour que la rondeur de tes seins puisse être visible sans être vulgaire. Il est aussi raisonnablement transparent pour laisser deviner la finesse de la dentelle du bustier qui enveloppe ta poitrine. Ta jupe est serrée tombant au-dessus du genoux et fendue jusqu'à mis cuisse. Le galbe de tes jambes est habilement sublimé par le nylon de ce que j'espère être une paire de bas. Encore deux mètres et tu vas me frôler. Je suis comme pétrifié et tu le sais car ton regard ne me quitte plus depuis plusieurs secondes. La seule question qui occupe mon esprit à cet instant est de savoir comment tu vas réagir quand tu seras à ma hauteur, vais-je devoir subir l'humiliation extrême de recevoir une gifle méritée en punition de mon voyeurisme ou vas-tu m'ignorer ?

La réponse est tout autre, car à ton passage tu viens effleurer, du bout de tes doigts, ma main cachée dans ma poche. Tu relèves les yeux dans les miens et tu me souris en venant passer le bout te langue sur ta lèvre supérieure. Je reste coi, sans voix, sans réaction hormis le tambourinage de mon coeur que je ressens jusque dans mes tempes. Mille autres femmes auraient pu m'aborder de la sorte et je les aurais toutes qualifiées de gourgandines. Mais toi, tu es vraiment différente et cet acte est loin d'être vulgaire, il est provocant mais tout en finesse et subtilité. Tu laisses tes doigts en contact avec ma main jusqu'à ce que ton bras soit devenu trop court pour maintenir cet attouchement. Nos regards ne se sont pas quittés, nos corps pivotant pour maintenir ce lien au rythme de ton avancée. Tu m'as maintenant dépassée de quelques mètres et tu as remis les yeux sur ton chemin. Quant à moi j'ai pivoté à cent-quatre-vingts degrés et je peux maintenant contempler ta chute de reins. Quel ravissement, et je rejoins tous ces hommes qui se sont retournés à ton passage. Un fondement si beau qu'il en est autorisé à penser qu'il devrait être interdit de posséder de telles perfections dans les courbes. Je devine sous le tissu de ta jupe, le dessin d'un string et le spectre des jarretelles qui retiennent tes bas. Je me sens comme choisi des dieux de la luxure et dans le même instant, je pense tout le contraire, je me dis que je fabule et qu'une femme aussi belle et sûre d'elle ne peut pas jeter son dévolu sur un homme tel que moi. Tu vas à nouveau me surprendre.
Tu as ralenti ta course déterminée des instants passés pour adopter une démarche plus sexy et provocatrice. Je dois rêver et dans quelques secondes je vais me réveiller seul dans mon lit, les mains moites, le coeur battant la chamade et ma virilité au summum de la raideur. Le contact violent avec un passant me sort de cette pensée et me confirme que je ne fabule pas. Tu es bien réelle, à une dizaine de mètres devant moi, ondulant des hanches comme une sirène ondule pour charmer un marin. Tu jettes un regard par-dessus ton épaule et tu cherches mon regard. Tu me parles et je lis sur tes lèvres, en même temps que ton index me mime, « suis-moi ». Je mets alors en marche, à ta poursuite, belle inconnue aux mille charmes et à l'aplomb enivrant. Je maintiens une certaine distance, je ne voudrai que tu te sentes en danger.
Après une centaine de mètres parcourus, tu t'engouffres sur la terrasse couverte d'un café et tu t'installes à une table dans le coin du mur et de la bâche qui isole le lieu de la rue. Tu choisis de t'assoir à la place qui tourne le dos au reste de la terrasse et laisse libre la chaise qui lui fait face. J'entre à mon tour en prenant soin de baisser la tête pour ne pas heurter le store banne et mettre fin prématurément à cet instant avec une plaie sur le haut du crâne. Je me faufile au travers des tables, des chaises et des jambes qui s'imposent entre toi et moi. J'arrive enfin dans cet angle ou tu m'attends. Je peux maintenant sentir ton parfum, doux et sucré qui rajoute une note de gourmandise à la sucrerie que tu es. Je m'assois sur la seule chaise disponible, et j'ose un bonjour timide, et un dialogue débute :
- Bonjour, Charlie, enchantée de faire ta connaissance. Tu t'appelles ?
- Enchanté à mon tour, Sacha.
- Et bien Sacha, ce n'est pas très joli de regarder les femmes dans la rue. Tu as le regard affuté mais je t'ai rapidement démasqué.
Je suis littéralement renvoyé dans les cordes, presque KO debout, quelle femme ! Je suis comme un enfant qui aurait fait une bêtise et qui s'apprête à recevoir une leçon de morale. Je suis déstabilisé par ce tutoiement direct et presque autoritaire. Je tente quand même de me défendre, je ne vais pas me laisser malmener si facilement :
- Effectivement, je suis démasqué, mais difficile de baisser les yeux quand le spectacle est merveilleux.
- Merci pour ce compliment, j'avoue que tu n'es pas mal non plus.
- Merci. Je suis flatté, et interrogatif. Nous voilà maintenant à cette terrasse, après que tu m'y es invité par le regard, et je me demande pourquoi tu m'as prié de te suivre ?
Je vois ton visage s'empourprer, j'ai le sentiment de reprendre la main en même temps que je retrouve un peu plus d'aplomb face à toi. Tu te rassieds un peu plus droite sur ta chaise, décroise et recroise tes jambes. J'en profites pour jeter un oeil furtif et apercevoir, par la fente de ta jupe, le haut dentelé de tes bas couleur chair. Tu prends une inspiration et avant d'avoir pu me donner la réplique, le serveur nous interrompt :
- Bonjour les amoureux, qu'est-ce qui vous ferai plaisir ?
Il n'aurait pas pu trouver mieux pour nous mettre mal à l'aise, mais l'un comme l'autre acceptons ces mots sans objections. Je t'interroge du regard et tu commandes un Perrier citron, je double la commande en réclamant, citron rondelle et non sirop. Le serveur s'enfuit et le silence s'impose à nous, sans gêne, nous attendons le retour de notre fauteur de trouble malgré lui, pour avoir l'assurance de ne plus être dérangés. Le serveur revient avec nos boissons. Je paie, je suis un gentleman. Sitôt l'intru reparti tu reprends le cours de la discussion comme si de rien était :
- Et bien, disons que je suis sentie désirée par ton regard, et je n'ai pas senti de perversité dans celui-ci, je suis une femme libre de succomber au ou de charmer qui je veux dans la rue. Non ?
Tu me surprends une nouvelle fois, quelle assurance.
- Et si tu avais tort, Charlie ? Si j'étais un détraqué, qui pourrait très bien te maltraiter ? Si ?
Tu me coupes la parole :
- Si tu étais un détraqué, tu ne serai pas assis à la même terrasse quasiment tous les samedis en fin d'après-midi et tu n'aurai pas payé la note avec ta carte bleue sous la surveillance de la caméra qui nous regarde.
Cette tirade me fait l'effet d'un uppercut à la base du menton mais me donne quand même à réfléchir :
- Comment sais-tu que je suis là presque tous les samedis.
- Tu crois que le voyeurisme est un loisir uniquement destiné aux hommes ?
- Je dois comprendre que tu m'as déjà observé ?
- Où croyais-tu que je me rendais lorsque tu m'as croisé tout à l'heure ?
- Dis-moi.
- Et bien, il y a un banc public qui donne sur la terrasse de ton café préféré, ou devrais-je dire de ta tour de contrôle?. Lorsque je sors du travail à 18h, je me presse pour m'installer là-bas et m'adonner au même petit jeu que toi.
- Tu es vraiment surprenante. J'adore. Et depuis combien de temps tu m'observes ?
- Tu es bien prétentieux, tu n'es pas mon seul divertissement, il y a beaucoup d'autres hommes qui méritent que je les scrute. Mais j'avoue que tu sors du lot. J'ai toujours eu un penchant pour les grands bruns ténébreux.
Tu me dis cette phrase en passant langoureusement ta main dans ton coup, ce qui ne manque pas de produire son effet sur moi et le contenu de mon boxer. Tu poursuis :
- Je sais beaucoup de chose sur toi.
- Je suis curieux de savoir.
Je te dis ça avec beaucoup d'assurance, doutant de tes paroles. Et demandes un exposé.
- Et bien, tu aimes la Guinness et la Leffe IPA. Mais jamais avec excès, du moins de ce que j'ai vu, une seule bière. La deuxième boisson est toujours sans alcool. Souvent un Perrier citron, rondelle et pas sirop.
- Facile de savoir ça. C'est ce que je suis en train de boire.
- Si ce n'est pas un Perrier, ça peut-être un jus d'abricot ou un jus d'ananas, toujours sans glaçon.
- Tu marques un point, mais tu viens de m'avouer que tu m'avais déjà observé.
- Tu permets. Merci de ne pas m'interrompre.
Tu me mets une claque virtuelle accompagnée d'un sourire presque maléfique mais divinement craquant.
- Tu ne portes jamais de baskets, très souvent en chemise manches retroussées ou un polo. Jean classe ou pantalon. Tu veux en savoir plus ?
- Je suis tout ouï.
- Tu aimes les femmes distinguées, chiques et qui savent se mettre en valeur, tu as un gros faible pour les jupes serrées, les talons et les chemisiers généreusement ouverts. D'où ma tenue du jour.
- Je dois en déduire quoi?
- Chut ! Je t'ai demandé de ne pas m'interrompre. Tu as aussi un penchant pour les rousses flamboyantes. Comme mon amie Émilie a qui j'ai déjà demandé de te passer devant pour confirmer mes soupçons. Désolée mais comme tu le vois je ne suis pas tout à fait rousse.
En moi-même, puisque je suis réduis au silence, je me dis que tu pourrais avoir les cheveux bleus que ça n'aurait pas d'importance tellement tu m'intrigues. Et je continue à t'écouter me dire quel homme je suis.
- Tu es une sorte de gentleman. Tu tiens la porte aux femmes, toutes les femmes, tu es poli, tu n'es pas avare pour donner de l'aide à celle ou celui que tu sens dans le besoin. Tu laisse un pourboire surtout si la serveuse est mignonne et agréable. Alors ? Je me suis trompé quelque part ?
- Non, tout juste sur toute la ligne, mais si j'estime qu'il y a plusieurs samedis que tu m'observes, se sont des choses qui sont assez faciles à repérer.
- Je savais que tu me dirai ça, car nous sommes pareils sur ce point, ultra lucides et perspicaces. Je vais donc te dire d'autre choses à ton sujet.
- Je t'écoute.
- Tu fais du sport presque tous les jours de la semaine entre midi et deux. Mais aussi le dimanche, tu joues au rugby. Tu es marié, mais tu ne portes pas ton alliance. J'ignore pourquoi d'ailleurs. Tu as une fille. Et je pense que tu es un libertin. Voilà ce que je sais de toi.
- Félicitations, tu as raison sur tous les points, je me sens un peu à nu devant toi et je me demande comment tu as fait pour en savoir autant à mon sujet. Et du coup j'ai un peu peur de savoir qui tu es.
- Sois rassuré ce n'est pas ta femme qui m'envoie. Je suis moi aussi mariée. Je t'observe depuis quelques temps déjà et j'ai vu ta photo dans le journal, dans les pages sport que je ne consulte pourtant presque jamais. J'ai donc eu ton nom de famille et les réseaux sociaux m'ont permis de découvrir le reste. Tout simplement.
- Et mon penchant libertin ?
- C'était du bluff, une sorte de test, que tu as réussi en me disant que j'avais raison sur tous les points. Je suis moi aussi libertine mais je ne pouvais pas t'aborder en te disant : bonjour, je m'appelle Charlie et je suis libertine, tu voudrai bien faire connaissance avec moi ? Tu m'aurai pris pour une dingue. Je voulais quelque chose de plus subtil. Et je n'avais pas prévue de te croiser dans la rue. Tu es en avance sur ton horaire habituel. Tu aurai du encore être à la terrasse du Bureau. J'ai dû improvisée.
- Je suis sans voix. Moi qui pensais que je n'étais qu'un homme banal.
- Toi le narcissique en puissance qui passe toujours devant la même vitrine pour s'assurer qu'il est bien mis et qu'il peut encore jouer de ses charmes sur la gente féminine. Beaucoup de femmes te vois, et font plus que de te voir?. Moi la première.
- Merci pour ces compliments.
- Mais de rien. Voilà, j'ai dit ce que j'avais à dire je t'écoute à ton tour.
Quoi te dire, tu viens de me scotcher à ma chaise en me faisant toutes ses révélations sur moi. Je n'étais pas préparé à une rencontre dans ses conditions. J'ai déjà rencontré d'autres femmes, mais dans des circonstances prévues à l'avance, je suis un peu déboussolé. Mais je dois me reprendre je ne peux pas me laisser aller à une sorte de fuite en déclinant, ce qui me semble être une invitation aux plaisirs de la chair et au péché originel.
- Et bien dis-moi, comment tu avais prévu de m'aborder ? Et si tu comptais le faire aujourd'hui ?
- Oui, je comptais t'aborder aujourd'hui et j'avais prévu de venir m'assoir à une table près de toi et prétexter une quelconque situation pour engager la conversation. Mais, tu es en avance sur tes horaires habituels et je suis en retard car j'ai peut-être passé un peu trop de temps devant mon miroir?
- Tu as bien fait de perdre du temps devant ton miroir, tu es ravissante et très élégante pour ne pas dire sexy.
- Merci.
- Je me demande même comment j'ai fait pour ne pas te voir avant ?
- Je suis très discrète et très maligne.
- Très bien, et tu te dis libertine. Ton mari est au courant de tes activités extraconjugales ?
- Non. Tout comme ta femme.
- Encore un point pour toi. Et comment tu avais imaginé la suite de notre rencontre ?
- J'avais dans l'idée que nous aurions échangé nos numéros de téléphone et que nous nous serions recontactés ensuite.
- C'était un beau programme. Je l'avoue.
- Oui mais rien ne se passe comme prévu.
- Ça te dérange ?
- Non.
- Ça ne me dérange pas non plus. Quoi espérer de mieux que de rencontrer une femme exquise dans la rue, suivre son invitation dans un café et l'écouter te dire qui tu es en t'avouant à demi-mot qu'elle te désire dans ce qu'il y a de plus originel chez l'être humain ?
- C'est un résumé qui sonne vrai.
- Et bien, Charlie il va falloir me prouver tes intentions plus concrètement que cela.
Je devine qu'à ces mots que tu n'avais pas anticiper une telle audace de ma part, moi-même je ne me connaissais pas aussi audacieux. Mais je me sentais à l'aise et libre de pouvoir m'engager sur un terrain coquin avec toi. Ta réponse ne fut pas verbale mais on ne peut plus tactile. D'abord le bruit de ta chaussure qui tombe par terre et ensuite la douceur de ton pied remontant le long de ma jambe pour finir sa course sur mon entrejambe, déjà en alerte, et me caressant comme pour vérifier que je suis bien réceptif au message. Je te fixe droit dans les yeux et ton regard se fait mutin. Tu caresses l'espace dénudé entre ton coup et ta poitrine avec le bout de tes doigts, lentement avec beaucoup d'assurance et le sourire que tu portes en accentuant la pression de ton pied sur mon sexe maintenant dur, trahi ta joie d'avoir déjà réussi à m'exciter. Je demande plus et tu cesses tes caresses, tu remets ta chaussure. Je suis un peu déçu mais pas pour longtemps. Tu te penches vers moi en déboutonnant deux boutons supplémentaires de ton chemisier et en ouvrant suffisamment pour m'offrir une vue resplendissante sur le bustier que tu portes. La dentelle est fine et transparente et je peux voir le dessin de tes mamelons qui commence à montrer des signes de plaisir car les pointes commencent à dessiner deux pics au travers de leur écrin. Ta bouche vient se poser contre la mienne. Tes lèvres sont douces et fruitées, le baiser tendre et presque érotique à la fois. Nos langues se mélangent, et la température monte d'un cran de façon soudaine. Tu te rassois en reboutonnant ton chemisier. Tu me regardes et tu me dis :
- Satisfait ? C'est suffisant comme preuve.
- Mouai, c'est un bon début.
- Ce n'est pas ce que dit l'intérieur de ton pantalon?
- Effectivement mais, je suis curieux de savoir s'il en est de même pour toi.
- Je pense que oui. Mais tu peux vérifier si tu en as l'audace.
Je m'approche à mon tour et je te rends le baiser que tu viens de m'offrir je pose délicatement mes doigts sur ton sein gauche pour vérifier ce que j'ai vu quelques instants plus tôt. En effet, tu ne peux plus feindre ton excitation toi aussi, la pointe de tes seins est déjà presque dure et est bien visible au travers de tes vêtements. Je reprends ma place, empli de satisfaction quant à la réciproque de nos envies de l'instant. Je te questionne.
- Et maintenant ?
- Maintenant quoi ?
- Et bien ton scénario ne se déroule pas du tout comme prévu.
- Effectivement. Je te laisse le temps que j'aille refaire un passage devant le miroir pour y réfléchir.
Tu quittes la table en direction de l'intérieur du café me laissant seul à la réflexion de la suite à donner à cette situation. Je ne sais même pas quelles limites tu souhaites donner à cette rencontre. Il y a bien ce petit hôtel dans lequel je venais lors de mes déplacements professionnels avant de venir habiter ici, mais, j'ai peur que tu ne sois pas dans la même attente, nous devions seulement échanger nos numéros selon ton scénario initial.
Les minutes passent, je me demande ce que tu fais, et dans le même temps, moi, je ne sais pas quoi faire. Tu reviens enfin. Tu as réajuster ton maquillage et recoiffé tes cheveux. Tu es debout à coté de moi et je comprends que tu souhaites quitter ce lieu. Je me lève donc et je t'invite, d'un geste de la main, à passer devant moi. Nous voilà dans la rue, tu te tiens face à moi et tu déposes un nouveau baiser sur mes lèvres, je pose mes mains sur ta taille pour te garder contre moi un instant de plus. Ta main vient glisser quelque chose dans ma poche et tu te dégages de mon étreinte en me lançant un regard bien plus que coquin. Je glisse ma main dans ma poche et je devine au toucher ce que tu y as déposé. La fine dentelle et la chaleur humide du tissu ne laisse pas de doute, tu viens de mettre ton string dans ma poche, expliquant en partie ta longue absence aux toilettes du café. Je te regarde avec désir dandiner du postérieur pour me confirmer que ton offrande est bien ton sous-vêtement, et qu'à présent tu es nue sous ta jupe. Je subi une nouvelle montée d'adrénaline, mais toi tu as l'air très calme. Je te rejoins et prends ta main dans la mienne.
Nous n'avons que quelques centaines de mètres à parcourir pour rejoindre l'hôtel. Et sur le chemin tu ne me demandes même pas où nous allons, comme si tu le savais, et surement même le désirais. Nous n'échangeons aucun mot sur le parcours mais nos regards parlent pour nous. Après quelques minutes, nous voilà devant l'hôtel, je tire la porte et t'invite à entrer la première.
C'est un petit hôtel, à l'ambiance feutré. Un salon fait face au comptoir d'accueil et tu vas t'assoir dans un fauteuil style Chesterfield, pendant que je sonne la cloche qui prévient de la présence d'un client. Je me retourne et tu es installée confortablement dans ce gros fauteuil. Quelques secondes passent, mais personne ne se présente pour nous accueillir. Alors que je m'apprête à donner un second coup de clochette, tu me dis d'attendre. Je m'exécute et je t'observe. Tu te laisses glisser, tes fesses juste sur le bout du fauteuil, les épaules en contact avec le dossier, le corps presque cambré. Ta main vient dégrafer ton chemisier très bas et tu l'ouvres afin de me faire admirer ton bustier dans des détails plus précis qu'il y a quelques minutes. La lumière chaleureuse et tamisé du salon te donnes des allures de muse. Tes yeux ne quittent pas les miens qui eux profitent luxurieusement de ce tableau au combien sexy. Comme le réceptionniste se fait toujours attendre, tu poursuit tes manoeuvres en venant passer une de tes mains sur ton sein, en insistant sur le téton qui pointe. Ta deuxième main vient se glisser dans la fente de ta jupe et caresser l'intérieur de tes cuisses entrouvertes, jusqu'à remonter vers ton fruit défendu.
Des bruits de pas te stoppes quelque peu dans cette séance d'exhibition et tu te rassoies confortablement sur le fauteuil, en oubliant volontairement ou pas de reboutonner ton chemisier. Le réceptionniste nous salue d'un bienvenu et je vois qu'il n'est pas insensible à ta plastique. Je me décale furtivement et juste ce qu'il faut pour qu'il puisse continuer à t'observer de son oeil polisson. Je ne sais pas ce que tu fais dans mon dos mais, étant donné le manque de concentration avec laquelle notre tenancier tente de nous fournir une chambre je présume que tu dois avoir adopter une pose sans équivoque. Je récupère la clé de la chambre 314, troisième et dernier étage, couloir gauche, selon notre réceptionniste totalement déboussolé par ce qu'il vient de voir. Je me tourne vers toi, et je comprends pourquoi ce pauvre homme bafouille. Tu fais face au comptoir, le chemisier juste ce qu'il faut rabattu pour ne pas paraitre vulgaire mais suffisamment pour laisser voir tes dessous, les jambes légèrement ouvertes pour deviner qu'à l'inverse du haut, tu ne portes pas de sous-vêtements. Je m'autorise en pensée à te gratifier d'allumeuse?.
Nous faisons face à l'ascenseur et je poursuis la provocation que tu as entamé envers ce pauvre réceptionniste, en passant langoureusement ma main sur tes fesses. L'ascenseur est là, la porte s'ouvre, je commande la montée au troisième étage. Nous sommes l'un face à l'autre en attendant que la porte se referme. Le temps semble s'arrêter car les deux secondes de sécurité dévolues à la fermeture de cette satané porte me semble interminables. Ding, la porte est close et chacun d'entre nous se jette sur l'autre, les lèvres se collent, les langues se mélangent, les mains parcours les corps. Nos respirations, plus saccadées et plus profondes, témoignent de notre désir commun. Je te plaque contre la paroi de cette petite prison ascendante que constitue cet ascenseur, je viens t'embrasser dans le coup et mordiller le lobe de ton oreille. Ma main s'est glissée sous ta jupe et je caresse ton postérieur nu. Ta peau est fraiche et douce, ma main est suffisamment grande pour saisir entièrement ta fesse droite et pour la pressée avec finesse mais autorité. Tu laisses échapper un, humm, de plaisir, et l'ascenseur ding à nouveau. Je dois te montrer qui commande à présent. Alors en entrant dans le couloir, je te saisis par les hanches, je te tournes face à moi et je te confie la clé de la chambre. Je me penches un peu pour pouvoir passer un bras derrière tes genoux et l'autre dans ton dos. Je me relèves avec ton corps bien calé entre mes bras et collé sur ma poitrine. Sans peine, j'avance jusqu'à la porte 314. J'aurais aimé que le parcours soit un peu plus long, pour profiter de tes caresses sur mon torse. Tu déverrouilles la porte, toujours bien à l'abris de mes bras, tu la pousses et nous entrons. Je claque la porte à l'aide mon pied et nous voici enfin dans l'intimité attendue. J'ai une nouvelle montée d'adrénaline, et je pense que tu dois sentir les battements puissants de mon coeur puisque tes mains sont de nouveau collées à ma poitrine et que tes doigts ont déjà déboutonné plusieurs boutons de ma chemise. Je te transporte, un peu comme un trophée, dans cette chambre pour te mener jusqu'au deux fenêtres afin de tirer les rideaux et nous plonger dans une ambiance plus propice aux activités qui traversent nos imaginaires respectifs. Une fois dans la pénombre, je te dépose délicatement sur le lit, je t'observe tandis que je me mets pieds nus. Le tableau qui m'est offert me fait penser à une sculpture de Maillol au milieu du jardin des tuileries, une Vénus tant tes courbes sont parfaites et désirables, un bijou fragile que je vais devoir manipuler avec beaucoup de soin. Je viens m'allonger près de toi et nous échangeons un tout autre baiser que celui échangé dans l'ascenseur. C'est un baiser doux et langoureux, long et sensuel, durant lequel tes mains ont finis de déboutonner ma chemise et qui maintenant parcours mon torse avec une douceur incroyable. Quant à moi je t'ai soulagé de ton chemisier et mes mains glissent le long de ton corps chaud. Je dégrafe une à une les attaches de ton bustier pour libérer tes seins de leur entrave. Alors, je te projette sur le dos et je viens me placer au-dessus de toi embrassant ton cou et descendant entement vers ta poitrine en embrassant chaque centimètre carré de ton corps jusqu'à ce que mes lèvres atteignent la pointe d'un de tes seins. Je le prend en bouche alternant sucions, mordillements et titillement du bout de ma langue. Ton autre sein est bien ancré dans une de mes mains et je viens pincer d'abord doucement puis plus fermement ton téton dur d'excitation. Ton corps se cambre sous ces manoeuvres préliminaires, je sens tes pointes se durcir sur mes lèvres et le bout de mes doigts. De ma main libre je parcours ton corps. Ta peau est douce et sucrée comme la peau d'une pêche mûre à point. Ta respiration est de plus en plus rapide et tu ne peux t'empêcher de lâcher quelques soupirs de plaisir. Je poursuis lentement ma descente vers ton ventre. Les légers et habiles coups de langue que j'exécute te font gémir. J'aime ce sentiment d'emprise que j'ai sur toi. Je cherche la fermeture éclair de ta jupe que trouve enfin. Je te débarrasse de ce morceau de tissu devenu intrus dans l'instant, pour te laisser vêtue de ton porte jarretelle de tes bas et des talons que tu as gardée aux pieds. Je m'arrête un instant et poursuivant mes caresses sur l'intérieur de cuisses je profite de cette vision charnelle et somptueuse.
Sous l'effet de mas caresses tes jambes s'écartent et me donne accès à ton intimité. Je t'embrasse l'intérieur des cuisses pour remonter jusqu'à ton sexe déjà luisant d'excitation. Le contact de ma bouche avec celui-ci te fait franchir un nouveau cap sur l'échelle sonore du ravissement. Ma langue caresse tes lèvres intimes doucement de bas en haut et vient se poser sur ton bouton de jouissance, j'accentue ma stimulation et tu serres fortement les draps et retiens tes gémissements?. J'aime ce sentiment de domination sur ta jouissance. Tu me stoppes au bord de l'orgasme et tu me demandes de m'allonger sur le dos, je m'exécute. Tu viens te placer à quatre pattes au-dessus de mon corps que tu explores de tes mains et de ta bouche. Je m'abandonne à toi et aux plaisirs que je ressens. Tu caresses ma virilité au travers de mon pantalon que tu finis par me demander d'enlever. Je suis totalement nu sur le lit à la merci de tes caresses manuelles, labiales et linguales. Tu descends lentement jusqu'à ma verge dure et gonflée par tes stimulis. Ta langue vient caresser le sommet de mon organe et je ne peut retenir un râle de bonheur. Je t'observe me gratifier de cette fellation qui tu exécutes à merveille, mon sexe dans ta bouche, ta main gauche sur celui-ci et la droite sur ton propre sexe. Bien que j'apprécie la vue, je réclame que tu tournes de sens pour que nous partagions les caresses buccales de l'autre simultanément. Je reprends alors mes activités de stimulation sur ton abricot maintenant très humide et chaud. J'aime le gout de ton sexe et je fais entrer ma langue dans celui-ci, tu as l'air d'apprécier cette attention. Je glisse à présent vers ton petit trou et le contact te fais tressaillir. Je m'attardes donc dans ce mouvement, tandis que j'introduis un doigt puis deux dans ta fente prête à les accueillir. Je viens stimuler un autre point sensible de ton intérieur et tu stoppes tes activités sur mon membre pour pouvoir librement exprimer ton bonheur. Les préliminaires vont ainsi de caresses en baisers, de masturbations partagées, ou solitaires, en morsure et griffades.
Tu es à plat dos et ton regard réclame, la suite. J'enfile un préservatif et je m'introduis en toi dans la position très classique du missionnaire. En appuis sur les mains offrant ainsi mon torse à tes caresses. J'effectue des mouvements lents et profonds. Puis je relève tes jambes et ton bassin pour adopter la position dite du mobile de la roue. Je ne peine pas à maintenir la situation tant tu parais légère et souple dans mes mains. Je frappe plus durement mon bassin cotre le tien et chacun de nous, totalement désinhibé, laisse exprimer bruyamment les sensations exquises de son plaisir. Je te couche sur le côté et place ta jambe à l'équerre pour te pénétrer de toute la longueur de mon jonc alternant pénétrations puissantes et mouvement circulaires. Je saisis ton sein que je sollicite fermement. Je sens que tu t'abandonnes sous mes assauts et je te retourne pour entamer une levrette puissante mais sensuelle. Tes gémissements se perdent entre le claquement de mon bassin sur tes fesses et les légères corrections que je leur inflige. Je suis comblé de plaisir et d'abandon. Tu ne feins pas ta jouissance et je me sens dominant sur ton corps. C'est alors que tu décides de prendre les choses à ton compte. Tu m'ordonnes presque de m'allonger sur le dos et tu me chevauches telle une amazone contraignant son destrier. Les mouvements de ton bassin me procure des sensations intenses et délectables. Le frottement de ton clitoris sur mon bas ventre te stimule, je décide donc de forcer cette masturbation à l'aide de ma main. Je suis ravi de sentir la jouissance dans ton regard et sur mon corps. Je sens à mon tour la laitance montée. Je retiens au maximum cette pulsion pour que nous profitions de cet instant. Tes mouvements se font plus lents comme si tu avais compris que j'étais au bord de l'éjaculation. Tu te fais plus douce dans les roulements de ton bassin. J'aimerais que cette conjonction dure des heures. Mais la jouissance est trop forte. Je te projette sur le dos, me débarrasse de mon écrin de latex et vient déposer l'objet de ma jouissance sur ton ventre qui sursaute lorsque le liquide chaud vient à entrer en contact avec ta peau. J'exulte dans un râle viril et tu m'accompagnes par tes gémissements. Je me couche contre toi, nos corps encore tremblants et luisants de sueur. Je t'embrasse longuement et tu romps le silence en prononçant ces deux mots dans un sourire mutin :
- Et maintenant ? ....
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publié il y a 4 ans
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Kokin83
Kokin83
il y a 4 ans
Top top la suite
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Franck5555
Franck5555
il y a 4 ans
Super bien tourné! J adore! Une petite question, cela vous est vraiment arrivé?
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