Amitié et candaulisme
On n'a jamais été de vrais libertins moi et ma femme. On a été « vacciné » en essayant timidement l'échangisme avec deux couples. On a effleuré l'idée du couple libre et au même moment on fréquentait un ami qui était très charmé par ma femme. Il a fini par être son amant avec mon consentement. Je me sentais candauliste libertin et par moment je me sentais être le mari cocu. Je n'étais pas toujours présent, et j'ai pu comparer les deux sensations « savoir que … » ou « voir que… » et le même trouble se rejoint. Un ami qui baise sa femme, il y a une notion de confiance car on sait que ce n'est pas n'importe qui ou un inconnu que l'on ne connaît pas du tout. En même temps c'est un jeu dangereux, l'amitié disparaît et laisse place aux jeux sexuels entre un homme et un couple. J'avoue que je ressentais parfois une jalousie et j'ai compris que c'était très excitant et beau ce qu'il se passait. Il s'appliquait à lui faire l'amour, ma femme était comblée et épanouie. Je me sentais parfois humilié à voir ma femme autant gémir et jouir, les scènes de sexe sont bien plus fortes parfois en tant que spectateur. En spectateur on entend tous ces gémissements féminins, on voit aussi le regard de ma femme qui change aux pénétrations de son amant. Un ami amant c'est un risque et une confiance à la fois, un peu de polyamour et un peu de transgression amicale, quand on croise la femme d'un ami, elle peut susciter le désir si on est honnête, et quand il y a vraiment un jeu de séduction et sexuel, les limites sont propres à chacun. Il lui faisait l'amour avec tendresse et force, comme un amant fougueux. Ma femme a aimé cette découverte, cela reste des souvenues indélébiles pour chacun. Le candaulisme c'est doux et très fort, c'est indescriptible tant qu'on ne l'a pas vécu
