Il a bien longtemps sur l'oreiller,
Une douce nuit, je t'avais chuchoté,
Mes rêves d'homme les plus enfouis,
Et de te voir dans les bras d'autrui.
Longtemps, tu as douté, tergiversé,
Avancez ou reculez avant d'accepter.
Serait-ce la crainte de me donner
L'apparence d'une femme légère, frivole,
Qui t'empêchais de vivre cette idée folle,
D'être serrée, enlacée et embrassée,
Et de jouir des douceurs d'un étranger.
Je voulais te libérer de mon égoïsme,
Briser les chaînes de ma jalousie.
Ainsi, tu étais libre d'être séduite,
Libre d'être entraînée et éprise,
Des envies et caresses d'un complice.
Tu sais l'émotion qui était mienne
Quand je t'imaginais ainsi offerte.
Mes petites fictions et scénarios
Ont éveillé en toi bien des choses,
L'ultime désir de franchir l'interdit
Alors voilà, tu as fait le grand saut,
C'est fait, rien ne sera plus comme avant,
Ces souvenirs et intenses sentiments,
L'émotion de croire à ta pleine jouissance,
Hanteront mon être encore pour longtemps.
Elles sont souffrances mais me comblent tant
Merci habibe, je t'aime...
Christ...
habibe44
5845 km, Femme 45 / Homme 52
publié il y a 5 ans
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