logo

Le sauna

La pluie battait fort sur le pare-brise quand nous avons quitté la maison, le froid nous glaçait encore les os et l'idée d'un sauna était devenue une évidence, rien qu'à imaginer la chaleur, la moiteur et le bois brûlant sous ma peau je sentais déjà un frisson parcourir mon ventre. Dans le vestiaire, l'air était saturé de vapeur et de parfum humide, autour de nous un jeune couple se frôlait du regard, quatre blondes bavardaient à voix basse, un homme de mon âge nouait son drap avec lenteur, et une brune plus discrète observait en silence, ses yeux noirs fixés sur nous. Ma femme laissa glisser sa serviette et son corps s'offrit au regard de tous, ses seins hauts et fermes, sa peau lisse, son sexe épilé qui brillait déjà sous la lumière, j'ai vu les regards se fixer sur elle et dans le sien j'ai perçu un éclat d'amusement, elle savait l'effet qu'elle produisait.

Le sauna nous enveloppa d'une chaleur sèche étouffante, ma femme monta sur le banc du haut, s'allongea et laissa sa serviette rouler à ses pieds, la sueur perla aussitôt sur ses seins, coula sur son ventre et disparut entre ses cuisses entrouvertes, l'homme en face ne clignait pas des yeux, sa main glissait sur sa queue déjà dure. La brune vint s'asseoir près de ma femme, posa sa main sur sa cuisse et leurs lèvres se rejoignirent sans un mot, leurs langues se mêlèrent dans un baiser long et profond et je sentis ma queue battre contre ma cuisse. Le jeune couple s'embrassait aussi, la fille tatouée entrouvrait ses jambes et son copain la caressait sans se cacher, je posai ma main sur sa cuisse, elle s'écarta et je sentis la chaleur de sa chatte s'ouvrir à moi, ma femme s'approcha et l'embrassa et je la pris par derrière pendant qu'elles s'embrassaient encore, le jeune glissa derrière mon épouse et la pénétra, nous étions quatre mêlés, nos corps moites, nos souffles lourds et autour de nous la cabine entière vibrait des gémissements et des halètements.

Quand la chaleur devint trop lourde nous sommes passés dans le hammam, la vapeur nous enveloppa d'un coup, épaisse, parfumée d'eucalyptus, collant à la peau, brouillant la vue, les silhouettes n'étaient plus que des ombres mouvantes dans la brume. Ma femme s'installa à quatre pattes sur le banc carrelé, cambrée, ses cheveux collés par la sueur, ses seins brillants de gouttes, la brune se plaça derrière elle, ses mains sur ses hanches, ses lèvres sur sa nuque, la guidant dans un va-et-vient lent, en face une blonde écarta les jambes, sa chatte ruisselante, et ma femme plongea aussitôt son visage entre elles, la langue avide, les mains agrippées aux cuisses tremblantes.

Je vins derrière elle, mon sexe glissant sans effort dans sa chaleur, mes mains serrant ses hanches, chaque poussée l'enfonçant davantage dans la blonde qui gémissait à gorge déployée, à côté de moi le jeune couple s'était approché, la fille pressait sa poitrine contre le flanc de ma femme, suçait ses seins, ses doigts traçaient des cercles sur son ventre, le garçon, lui, se colla à mon dos, son souffle brûlant dans ma nuque, ses mains sur mes hanches, je le laissai faire, surpris par cette audace mais incapable de reculer, nos corps se frottaient, nos respirations se synchronisaient et je sentais sa queue raide se presser contre moi, devant ma femme nous regardait, excitée de voir les frontières disparaître, sa bouche pleine du sexe du jeune qu'elle aspirait avidement.

La brume vibrait des bruits de chair moite, des râles étouffés, des gémissements amplifiés par les carreaux, les blondes s'étaient rapprochées, leurs seins ruisselants frottaient nos visages, leurs mains cherchaient nos queues, les caressaient, les serraient, les branlaient sans retenue, l'homme plus âgé s'approcha enfin, se mit à genoux à mes côtés et son regard plongea dans le mien, sa main couvrit la mienne sur ma queue, nos gestes se synchronisèrent, nos souffles se mêlèrent et nous nous abandonnâmes ensemble.

Je regardai ma femme, sa bouche happait une queue, sa langue dévorait une chatte, son corps vibrait sous mes coups de reins, ses seins étaient pétris par d'autres mains, elle était partout, offerte, jouissant d'être traversée de toutes parts, ses gémissements se confondaient avec ceux des autres, son corps se cambrait, ses yeux se révulsaient, autour d'elle les orgasmes éclataient presque en cascade, comme une contagion, dans la vapeur nous étions devenus une seule masse ardente, collée, moite, saturée de chaleur et de plaisir.

Quand enfin la tension se brisa, il ne resta plus que des souffles lourds, des peaux collées, des regards complices, nous étions épuisés, tremblants, nos corps encore vibrants de ce que nous venions de partager, le hammam avait tout effacé, les rôles, les barrières, les interdits, il ne restait qu'une évidence brûlante, nous nous étions tous perdus dans la même fièvre et nous en étions revenus différents.

Dernière réponse le 16 septembre
16 4

Photo de Prythone
29 km • Femme 48/Homme 55
a publié ce sujet
Jeancoeur
Comme toujours très joli récit qui donne envie, félicitations, merci pour le partage
jose64
C'est un poète belle histoire coquine. Et ce vrai ?
Plaisir14130
Chaud 🔥🤣🫦🍆
Dispozob74
Vous devriez indiquer dans quel sauna c'était car vous rejoindre serait très agréable