Nous avons bavardé un peu avec Thibault. C'était surtout de
petites discussions banales sur nos emplois, nos passe-temps et d'autres sujets
éloignés du sexe. Cependant il ne fallut pas bien longtemps avant que le flirt
ne commence. Noémie a frappé la première, notamment en complimentant son
physique longiligne et sa grande taille. Elle suggérait qu'il devait être un
athlète. J'étais stupéfait de voir à quel point Thibault restait stoïque.
« Chris, j'espère que ça ne te dérange pas, mais je
dois dire que ta femme a des seins spectaculaires. » Il m'adressait la
parole, mais il la regardait, surtout son décolleté. Il l'a dévorée du regard alors
qu'il terminait son compliment.
Je la regardais aussi en répondant. Elle se mordait la lèvre
inférieure et le fixait intensément. C'était un regard que je n'avais vu que
juste avant le sexe, quand elle est si excitée qu'elle ne peut à peine se
contenir. Je n'avais pas vu ce regard depuis un moment. C'est alors que j'ai su
que je voulais que cela se passe ce soir, même si cela ne me faisait un peu
peur.
« Nous devrions aller dans un endroit plus confortable »
ronronna Noémie en fixant Thibault. «Tu n'es pas d'accord, Chris ? Dans notre hutte
peut-être ? »
Cela m'a presque surpris qu'elle me pose la question à ce
stade. « Euh, oui. Je veux dire, si Thibault est aussi intéressé? »
Il a finalement rompu le regard de ma femme pour me
regarder.
Je me souviens à peine des quinze ou vingt minutes suivantes. Nous avons appelé un taxi et avons attendu un moment. Nous étions trop ivres pour conduire. Le trajet du retour, qui n'a probablement duré que cinq minutes, a semblé long d'une heure. Noémie et Thibault se touchaient discrètement dans le taxi. Cela me gênait un peu qu'elle fasse cela en public. C'est quand même quelque chose de très intime?
Nous sommes enfin arrivés à la hutte. Nous étions assis dans
le salon et je ne réalisais toujours pas ce qui se passait. Mon estomac était
noué et j'avais l'impression que je rougissais sans arrêt. J'étais sûrement
rouge et en sueur. Thibault et Noémie ont fait la majeure partie de la
conversation. C'était de petites conversations auxquelles je ne pouvais pas
vraiment prêter attention. J'étais tellement nerveux que j'avais l'impression
d'être coupé du monde.
Noémie remarqua mon pied qui rebondissait et posa une main
sur mon genou pour l'arrêter. « Chéri, que dirais-tu d'aller nous chercher des
bières. Thibault, tu en veux une ? Ils avaient l'air si familiers tous les
deux.
« Ouais, ce serait super » répondit-il avec un
sourire.
Je me levai et me dirigeai vers la cuisine, soulagée d'être
hors de la pièce pendant un moment. J'ai pris une profonde inspiration et j'ai
sorti trois bières du réfrigérateur. En les décapsulant j'ai entendu un éclat
de rire dans le salon. C'était tout Noémie.
Je retournai dans la pièce pour constater que Thibault avait
pris ma place sur le canapé à côté d'elle. Ils étaient assis très près l'un de
l'autre. Il avait son bras gauche sur le dossier du canapé et se drapait autour
d'elle. Ses doigts frôlaient son épaule. L'image a été gravée dans ma tête en
un instant.
Je lui ai tendu sa bière et il m'a remercié. J'ai offert la
sienne à Noémie qui a levé les yeux vers moi, toujours souriante de tout ce qui
l'avait fait rire quelques instants plus tôt.
« Pose-la sur la table, chéri. J'ai la main pleine »,
dit-elle en jetant un coup d'?il vers le bas. Ce n'est qu'à ce moment que j'ai
réalisé que sa main gauche n'était pas seulement sur sa cuisse. Elle avait une
prise sur son sexe à travers son pantalon.
Mes genoux tremblaient. J'ai posé sa bière sur la table
basse et j'ai pris le siège que Thibault occupait quelques minutes auparavant
dans le fauteuil. J'ai pris une gorgée de bière et j'ai regardé la main de ma
femme qui caressait la queue d'un autre homme.
J'ai fermé les yeux. J'entendais alors leurs lèvres et leurs
langues qui se rencontraient. Quand j'ai rouvert les yeux, la main droite de
Thibault remontait le long de son ventre vers ses seins. Leurs corps se
pressaient encore plus près l'un de l'autre. Je ne savais plus où me mettre,
j'étais dépassé par la situation et pourtant je n'essayais pas de l'arrêter?
La suite la semaine prochaine.
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