Le blog de de la rencontre candauliste

Depuis le début de mon voyage dans ce fétiche érotique qu’est le cuckolding, je m’efforce de comprendre mes impulsions érotiques et celles des autres, de connaître mes limites et d’identifier celles des autres. L'homme mordu de candaulisme, tout comme sa compagne, peut avoir des réserves. Comme les autres, j’ai mes propres réserves, mes propres limites, des limites que je suis parfois prêt à franchir par amour ou par désir de braver l’interdit.

Tandis que Mathilde et moi avancions sur le chemin du cuckolding j’ai essayé de savoir aussi où elle se trouvait quant à ces questions et de comprendre ses limites. La question de la jouissance, de la sienne comme de celle de son amant, a été pour nous un thème de discussion très animé.

Son amant peut-il jouir en elle comme je le fais ? Désirerait-elle que je la lèche après qu’il ait déversé son foutre dans sa chatte ? J'écris ceci plutôt nonchalamment, mais laissez-moi vous dire que d'entendre la femme que vous aimez discuter de ses pensées au sujet d'un autre homme jouissant à l'intérieur d'elle est un sacré électrochoc ! Et aborder le sujet de moi mangeant un sperme étranger s’écoulant d’elle, c’est comme frapper un grand coup de marteau sur mes parties intimes !

D’après ce que j’ai pu lire ici et ailleurs, certains hommes en profitent pour tester de nouvelles expériences sexuelles et sensuelles prenant même la forme d’un jeu mental de pouvoir et de domination. D'autres hommes trouvent l’humiliation excitante, ils aiment lorsqu'ils sont exposés à un acte de soumission : d'être obligés de manger leur propre sperme ou celui d’un autre homme, est une reconnaissance de soumission des plus fortes. Elle était donc curieuse et voulait savoir comment je me sentais face à une situation de cet acabit.

Cuckolding : « Je privilégie la domination et le contrôle dans le jeu sexuel du candaulisme »

C’est ici que je veux y répondre mais je devrais d’abord expliciter le contexte de notre relation. Mathilde et moi-même aimons les jeux de l’esprit. Il n’est pas dur de deviner les fantasmes qui nous animent. De la voir prise par un homme bien membré, voilà chose qui me transcende. Elle aussi adore quand je lui murmure des histoires coquines à ce sujet pendant que nous couchons ensemble.

Bien que je privilégie la domination et le contrôle dans le jeu sexuel du candaulisme, j'apprécie également une pointe d'humiliation et de taquineries érotiques. Me voir lécher le sperme d’un autre homme de sa chatte était une forme d’humiliation érotique à laquelle elle a fantasmé. Autant j'aime quand elle me taquine sur la taille de mon sexe et exprime son désir d'en avoir une plus grosse pour s’amuser, autant je me suis retrouvé à la lisière du ravin de mes désirs. Je suppose que ce désir est pour elle une forme de provocation. En retour, ce pas dans la soumission qu’elle tente de m’imposer me donne envie de la punir, de préférence en la fessant lorsque le jeu est fini et que nous en commençons un autre.

Revenons donc à notre conversation sur le sperme de l’autre homme auquel elle voulait que je goûte. Mathilde se régale de ses sécrétions sur mon sexe qu’elle déguste entre deux pénétrations. C’était pour elle une façon de rééquilibrer les débats. D’abord, elle a voulu me faire déguster mon propre sperme. Cela est une chose. Déguster la semence d’un autre homme jutant de son corps en est une autre, n’est-ce-pas ?

Tout comme je ne compte pas embrasser un autre homme, je souhaitais encore moins sentir sa semence dans ma bouche. C'est beaucoup trop personnel.

Candaulisme : « Le cuckolding ne peut pas aller que dans un sens »

À ce stade de notre voyage, j’étais catégorique sur le fait de ne pas embrasser l’autre homme, encore plus de ne pas avoir à goûter ce qu’il a de plus précieux. Mais encore une fois, le désir d’inconnu, le désir d’interdit a fini de me convaincre. Elle voyait cela comme un cadeau incroyable.

Entendre la femme que j'aime décrire le désir et le plaisir de pouvoir se faire baiser par un homme plus costaud que moi est pour moi le summum de la jouissance. Savoir que cela la rend humide de penser à moi léchant le foutre d’un autre perlant de son sexe ouvert a fini par me convaincre de lui faire ce plaisir. Le cuckolding ne peut pas aller que dans un sens. J’ai donc répondu favorablement à sa demande. Je lui y ai aussi demandé s’il y avait d'autres endroits où elle serait ravie de sentir son amant jouir quand nous aurions réalisé son fantasme ? Voici ce qu’elle m’a répondu :

« À l'exception de mon cul, qui restera pour toujours ta propriété, tu peux me partager à ta guise. Tu peux lui dire de vider sa charge crémeuse sur mon. Tu peux le faire jouir dans mes cheveux. Il pourra jouir sur mes seins pour que je frotte ta petite bite dans son foutre. Il pourra aussi déverser sa crème sur la partie inférieure de mon dos pour qu'elle coule dans la fente de mon cul et de mes lèvres ouvertes. Ou, si tu veux, il pourra planter sa graine au fond de mon jardin. C’est à toi d’en décider. Cependant, je ne lui ouvrirai pas la porte de derrière. Seule ta douche petite bite peut y accéder.

Avec cette réponse, elle m’a rappelé une de ses limites : pas d’anal avec ses amants, pratique qu’elle me consacre. Comme ses autres frontières, je n’ai aucune réserve à faire mais je l’ai maintenant comprise plus clairement. Je m'étais aussi assuré qu'elle y pensait aussi.