Connexion Inscription
Accueil Blog candauliste Témoignage candauliste : « Je ne crois pas à la monogamie saine et éternelle »

Le blog de de la rencontre candauliste

illustration

Témoignage candauliste : « Je ne crois pas à la monogamie saine et éternelle »

Poster un commentaire

Voilà bientôt douze ans que ma femme couche avec d’autres hommes. Parfois en mon absence, souvent en ma présence. Qu’on ne s’y trompe pas, je suis totalement pour, c’est d’ailleurs moi qui en suis l’initiateur. Et ma femme adore ! Elle s’épanouit dans cette approche du couple. De même pour moi. J’aimerais donc témoigner pour aider ceux et celles qui ont du mal à passer le cap du candaulisme.

Témoignage candauliste : « Je ne crois pas à la monogamie saine et éternelle »

Combler sa femme en lui donnant la liberté de prendre du plaisir ailleurs que dans le lit marital, c’est une chose que peu de gens peuvent comprendre et qu’encore moins de gens acceptent. Il faudrait être fou pour vouloir « offrir » sa femme à quelqu’un d’autre. Et plus fou encore pour vouloir en être le témoin oculaire. Voilà ce que pensent beaucoup gens estimant qu’être en couple signifie s’appartenir mutuellement, se tenir en laisse, se poser une ceinture de chasteté, s’interdire les fantasmes, les passions et les pulsions. Autant se passer directement les chaînes au poignet. Si les gens étaient moins jaloux et possessifs, plus compréhensifs et ouverts, il y aurait nettement moins d’adultères et beaucoup plus d’épanouissement chez les couples. L’adultère n’aurait d’ailleurs même plus lieu d’exister, du moins il ne porterait pas en lui la même signification.

candaulisme

Je conçois que la vue de sa femme en train de coucher avec un autre homme puisse être insoutenable pour certains, pourtant je ne crois pas à la monogamie saine et éternelle. L’humanité est-elle monogame de nature ou bien la monogamie est-elle le produit d’une idéologie dominant depuis près de 2000 ans ? La question mérite d’être posée. Je garderai ma réponse pour moi.

Plutôt que de rompre les liens d’un amour beau et fort, j’ai préféré la liberté : la mienne et celle de ma femme. D’ailleurs ma liberté et celle de ma femme n’entrent pas en contradiction. Au contraire, elles sont des conditions préalables à notre bonheur respectif et à notre bonheur commun. Disons que de voir ma femme coucher avec un autre est un plaisir que nous nous accordons de temps à autre, surtout quand elle en a envie.

Témoignage candauliste : « Le candaulisme est une affaire de communication du plaisir »

A l’origine, nous avions décidé de vivre une relation libre. Chacun d’entre nous était libre d’avoir des relations sexuelles avec d’autres personnes. Cela a très fonctionné pendant plus de cinq ans. Avec le temps, mon désir a décliné, tandis que celui de ma femme a fait le chemin inverse. Je dois dire que ma femme a onze ans de moins que moi et que je viens de fêter mes cinquante-trois ans. Mon désir est devenu plus spirituel que physiologique. C’est difficile à expliquer clairement mais mon désir s’exprime intérieurement.

Je n’ai plus vraiment de stigmate physiologique, si vous voyez ce que je veux dire. Je ne suis cependant pas en train de dire que je suis candauliste par défaut, cela seulement parce que mes érections ne sont plus aussi vigoureuses qu’auparavant. Je prenais déjà du plaisir par le candaulisme avant de chuter inexorablement dans l’impotence. De toute manière, j’ai toujours aimé entendre les gémissements de ma femme, c’est un excitant très efficace. Le candaulisme est une affaire de communication du plaisir. Autrement dit, je souris elle sourit, elle jouit je jouis.

Pour ma femme, il s’agit d’autre chose. En effet, c’est elle qui est active, c’est elle qui a les relations sexuelles, moi qui les regarde. Pour elle, il est question de garder la forme, de continuer à se sentir désirer par les autres hommes, de continuer à découvrir de nouvelles sensations, de nouveaux désirs. Passée la quarantaine, les femmes tentent généralement de chercher un nouvel élan dans leur sexualité. Certaines le trouvent, d’autres finissent par s’en éloigner.  

Témoignage candauliste : « En peine redécouverte de la sexualité »

Ma femme est en pleine redécouverte de la sexualité et notre relation a une grande part de responsabilité dans cette volonté constante d’explorations nouvelles. Si nous étions un couple à la sexualité classique, il y a fort à parier qu’elle serait quoi qu’il arrive aller voir ailleurs, non seulement parce que j’ai de plus en plus de mal à la satisfaire sexuellement, mais aussi et surtout parce que la monotonie l’aurait gagnée. Missionnaire, levrette, fellation, sodomie, d’accord, les possibilités existent pour un couple, mais que faire quand on déjà fait le tour de tout cela ? La réponse se trouve souvent dans la sexualité ouverte et sans barrières.

Avec le candaulisme, ma femme a atteint un équilibre entre sexualité épanouie et vie de famille épanouissante. Que demander alors de plus qu’une femme heureuse et équilibrée ?

1 commentaire

gbhot68
Le 27 juin 2018
Très beau témoignage qui mets des mots sur ce que nous vivons depuis quelques années en nous épanouissant ...bien sûr ma femme a eut des périodes de doutes dû à une éducation religieuse et la peur de me perdre en avouant prendre du plaisir mais j'ai réussi à force de dialogue de lui faire comprendre qu'elle ne m'appartenait pas ( ce qui n'était pas évident car divorcée d'un premier mari jaloux et possessif ) et qu'elle avait le droit de jouir des plaisirs de la vie sans culpabiliser passer la quarantaine aujourd'hui elle ose et à même créer sa propre fiche pour se trouver toute seule de nouveaux amants pour NOTRE plus grand plaisir
Répondre

Poster un commentaire

OK
Nous respectons votre vie privée

Nous utilisons les cookies afin de vous offrir une expérience optimale et une communication pertinente sur nos sites.
Nous veillons à obtenir votre consentement quant à l’usage de vos données et nous nous engageons à les respecter.

Pour plus d’infos sur vos données personnelles, consultez notre politique de confidentialité.