Les rapports sexuels sont beaucoup plus
agréables quand les deux partenaires sont propres. Quand on parle de sexualité,
une bonne hygiène est justement censée être systématique pour garantir le
confort du couple. Faut-il se laver avant ou après l'acte ? Qu'en est-il des
odeurs ? Est-ce réellement sain de faire une fellation, un cunnilingus ou une
sodomie ? Il faut savoir qu'une mauvaise hygiène peut modifier, voire gâcher le
plaisir lors des ébats. On explique.
La sexualité n'impose pas à l'être humain
une hygiène supplémentaire. Se laver avant un rapport sexuel désigne plus un
signe de respect qu'une obligation sanitaire. D'ailleurs, on sait que prendre
du temps pour se pomponner n'est pas toujours possible quand l'occasion de
faire des ébats spontanés se présente. Par contre, se laver devient nécessaire
si le corps s'enveloppe de sueur ou si vous avez uriné dernièrement. Après
l'acte, prendre une douche est en revanche recommandé pour retirer les liquides
qui débordent et prévenir les infections urinaires chez la femme.
Le côté dégoûtant de cette pratique
n'empêche pas certains de tenter quand même l'expérience. Se confronter à du
sang n'est certainement pas très envoûtant lors d'une pénétration. Cependant,
même si les règles constituent souvent un moment d'abstinence, le choix dépend
de chacun, sachant que le period sex
n'est pas déconseillé. De plus, les envies semblent être boostées chez la femme
durant ces quelques jours. Néanmoins, à moins de vouloir tenter la sexualité
kinky, autant éviter les explorations buccales. La vue du sang menstruel
d'aussi près n'est pas sans effet sur le moral.
La fellation, le cunnilingus et l'anulingus
sont des pratiques assez délicates dans la mesure où elles impliquent des
contacts directs avec les organes génitaux. La bouche doit explorer des zones
dont l'utilité principale est d'évacuer de la saleté, ce qui justifie le refus
de certains à l'idée d'en faire. Il faut noter que, même après un nettoyage
approfondi, le sexe n'est pas complètement inodore et c'est naturel. Une odeur
indescriptible qui n'est ni agréable ni puante s'y dégage sans que ce soit un signe
de maladie. On reste pourtant dubitatif quant à l'exploration de l'anus et de
son hygiène. Dans un souci de propreté, la sodomie a bien du mal à se faire
accepter par les couples les plus maniaques.
Les jouets sexuels qu'on insère dans les
orifices génitaux doivent respecter des conditions d'hygiène strictes pour une
utilisation plus saine. Un nettoyage à l'eau chaude est indispensable avant et
après usage. Au minimum, se servir d'une lingette intime pour frotter le
produit peut être une alternative. L'introduction de sextoy est un vecteur de
microbes. Il faut en prendre soin de la même manière qu'on traite un biberon
pour bébé. Le plus pratique serait de s'approvisionner en nettoyants
spécialisés qui sont disponibles sur le marché.
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