Pour ma femme comme pour moi, les préparatifs d’une rencontre candauliste sont presque aussi jouissifs que l’acte en lui-même. Ce jeu, sorte de rituel que nous avons instauré dès nos débuts dans le candaulisme, anime nos semaines et prépare nos samedis soirs. Le samedi est en effet un jour sacré pour nous. Je ne vous dis pas quelle est notre déception lorsque nos recherches de la semaine demeurent infructueuses. Il arrive malheureusement des fois où les candidats ne remplissent pas nos critères et où il faut nous contenter de jeux sexuels en couple ou d’une sortie en club libertin. Je ne suis pas en train de dire qu’il ne soit pas plaisant de coucher ensemble, mais il est certain que nos rapports sexuels sont toujours plus pétillants et délicieux quand ma femme vient de se faire baiser par un complice.
Cela peut paraître évident mais il est important de préciser qu’une rencontre candauliste se prépare. Et pas uniquement la veille. Surtout pas la veille. Parole d’expert. En règle générale, nous avons besoin de trois jours pour trouver le bon candidat. Pour cela, nous avons plusieurs comptes sur plusieurs sites de rencontres candaulistes, dont celui-ci. Une fois que notre présélection est achevée, nous entrons plus en détails avec le ou les candidats qui ont retenu notre attention et avec qui le courant est bien passé. Le mercredi soir nous devons déjà avoir une petite idée des hommes qui entrent dans notre sélection pour passer le samedi soir à la maison dans l’optique de baiser ma femme. Cela nous laisse ainsi un peu de temps pour apprendre à le ou les connaître et pour définir les règles du jeu. Il faut aussi garder à l’esprit que certains complices de couple candauliste se désistent la veille, ou le jour même, et même parfois ils ne viennent pas s’en prévenir. C’est pourquoi il est important de converser assez longuement et de bâtir une relation de confiance avec notre invité du samedi soir.
Rencontre candauliste : « Nous retenir de baiser »
Si le vendredi soir nous n’avons toujours aucun complice, alors nous ne prenons plus aucune demande en considérons, ni ne cherchons quelqu’un. Question rendez-vous foireux de dernière minute, nous sommes plutôt bien calés. D’expérience, il est préférable dans ce genre de cas de ne pas organiser de rencontre candauliste. Dans ces cas-là, nous avons deux options qui s’offrent à nous : soit nous passons la soirée tous les deux, soit nous sortons en club. Cette dernière option n’a pas forcément notre préférence, car nous aimons préserver nos petites habitudes. C’est pourquoi nous fixons la plupart du temps notre rendez-vous dans notre maison de campagne ou dans notre appartement, des endroits que nous connaissons par cœur, que nous chérissons et où nous nous sentons à l’aise.
Le rituel se poursuit le samedi matin d’avant un rendez-vous. Après avoir pris le petit-déjeuner nous faisons le ménage, souvent nus ou en petites tenues pour faire doucement monter la tension sexuelle. Bous changeons aussi les draps que nous gardons souillés toute la semaine. Après quoi nous sortons pour faire les boutiques ou pour nous balader. Puis nous mangeons un bout. Vient ensuite la sieste de l’après-midi. Pour nous endormir, nous nous racontons des coquineries. Après notre petit moment de repos, nous filons tous les deux sous la douche. Ma femme s’épile les jambes et la chatte puis nous passons au moins une heure à choisir la tenue qu’elle portera. Il faut dire que ma femme possède une impressionnante collection de sous-vêtements et de vêtements de charme. Si nous nous sommes mis d’accord avec notre invité pour utiliser des sextoys, nous en sélectionnons quelques-uns et les préparons. La température grimpe très vite quand ma femme cherche sa tenue et sort ses sextoys du placard. Il faut souvent nous retenir de baiser dans ce genre de moment.
D’expérience, il vaut mieux éviter de faire l’amour avant une rencontre candauliste. Cela pour deux raisons. La première c’est qu’une grande partie de l’excitation, voire toute l’excitation s’estompe quand on a un rapport sexuel. Or il faut bien se rendre compte qu’il s’agit d’une excitation qui s’est accrue et cumulée sur plusieurs jours : le samedi soir doit donc être le point culminant. La deuxième raison est liée à la première : quand l’excitation a disparu, nous sommes vidés et n’avons plus forcément envie. Il est arrivé une fois où nous avons dû annuler un rendez-vous parce que nous n’étions plus excités à cause de cela.
Les dernières minutes qui précèdent l’arrivée de notre invité sont peut-être les plus insoutenables, mais aussi les plus stimulantes, d’autant qu’on ne sait jamais si le complice sera à la hauteur, ou même s’il pointera le bout de son nez. Je n’ai d’ailleurs pas les mots pour décrire ce moment précis où la sonnette sonne…
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