Connexion Inscription
Accueil Blog candauliste Réflexion candauliste : « Une expérience candauliste est émotionnelle avant tout »

Le blog de de la rencontre candauliste

illustration

Réflexion candauliste : « Une expérience candauliste est émotionnelle avant tout »

Poster un commentaire

Les deux étaient épuisés. Après quelques minutes de repos bien mérité, nous avons échangé un peu. Il lui massait les pieds pendant que nous parlions d'une myriade de sujets, puis il nous a souhaité un joyeux anniversaire et a pris congé de nous. À ce moment-là, je me suis allongé au lit à côté d'elle et j'ai posé des questions sur l'expérience qu'elle venait de vivre ? il est important de prendre le temps de la réflexion après avoir vécu une expérience candauliste.

Je lui ai demandé comment elle se sentait, ce qu'elle avait bien aimé, ce qu'elle changerait si c'était à refaire, etc. Pendant qu'elle répondait à mes questions elle branlait ma bite raide et tremblante. Avec le travail manuel vigoureux que je recevais, je savais que je n'allais pas durer longtemps si je la baisais, mais j'ai quand même supplié d'entrer dans sa chatte remplie de sperme. Elle s'est allongée et m'a laissé faire. Après environ une minute de baise enthousiaste, j'ai joui en elle.

C'est à ce moment - comme cela arrive d'habitude - que mon cerveau a commencé à se reconnecter et à rationnaliser ce qui venait de se produire. Il faut imaginer qu'une expérience candauliste est émotionnelle avant tout. L'angoisse, la jalousie, la colère, la joie, tout se mélange et ce n'est qu'après coup que le travail de réflexion a lieu.



J'ai fini et je me suis allongé, le flot d'émotions me frappant comme une vague. De multiples questions me venaient à l'esprit qui ne se posaient pas pendant l'acte en lui-même, par exemple, en ce qui concerne ma virilité. Dans le candaulisme, la question de l'estime de soi ou de l'image de soi, par exemple, a une importance particulière. Il ne faut pas croire que l'estime de soi est basse chez un homme candauliste. Au contraire, il faut pouvoir se mettre en perspective et posséder une forte confiance en soi pour parvenir à transformer cette expérience émotionnelle intense en énergie positive.

Cette réflexion est en grande partie la raison de mes allers-retours dans le style de vie : suis-je un cuckold, suis-je un stag ou suis-je quelque chose entre les deux ? Pour ceux qui n'en auraient jamais entendu parler, le cuckold est un homme qui laisse sa femme avoir une relation sexuelle avec un autre homme par goût de la soumission, alors que le stag (cerf) le fait par goût de la compétition et de la rivalité. Quoi qu'il en soit, il ne s'agit que de définitions, car en réalité c'est tellement plus compliqué que cela.

Pour ma part, il y a des moments où les activités masochistes me plaisent et je me considère alors comme une version bêta, comme un cuckold soumis aux désirs de ma femme. Mais je sais aussi à quel point j'apprécie parfois mes relations sexuelles avec ma femme. Le fait d'avoir des commentaires au sujet de ses taureaux et de ses exploits sexuels ne fait alors que me booster, d'où l'appellation de stag que je me donne, car j'essaye de gagner le combat avec mes rivaux. Et même si je ne le gagne pas toujours sur le plan sexuel, je sors toujours vainqueur du point de vue émotionnel et sentimental.

Cette digression que je me permets m'a fait beaucoup réfléchir sur les étiquettes dans le style de vie. Les étiquettes, à mon avis, sont pour la commodité. Il est plus facile de comprendre rapidement à partir d'un seul mot une conception générale de l'expérience ou de la personnalité. Dans le cas de quelqu'un comme moi qui aime deux côtés du candaulisme, cela donnerait certes une idée générale de notre relation aux personnes qui ne connaissent que vaguement cette pratique, mais laisserait probablement de côté une grande partie des nuances et des couleurs pour quelqu'un qui est réellement immergé dans ce monde, comme le sont beaucoup de lecteurs de ce blog.

Je n'ai toujours pas de réponses concrètes quant à ma situation personnelle mais je sais qu'il faudrait que j'essaie d'arrêter de trop réfléchir. L'un de mes plus gros défauts est que je vais réfléchir à la même chose pendant des heures, disséquant chaque partie jusqu'à ce qu'elle ne soit plus reconnaissable. Avec nos activités sexuelles périphériques, je suis à nouveau coupable de trop réfléchir. Je me demande souvent pourquoi je ne suis pas en capacité d'apprécier l'acte en tant que tel sans avoir à le rationnaliser. Quoi qu'il en soit, pour l'instant je m'engage à être honnête avec moi-même. Tout ce que je sais, c'est que j'aime voir ma femme heureuse et satisfaite. Je crois que c'est le plus important aujourd'hui. 

3 commentaires

vega
Le 18 decembre 2021
Bravo bon récit et surtout très très bien écrit encore bravo
Répondre
Chrys_33-74
Le 20 decembre 2021
Excellent article ! Clair, précis et surtout qui a le mérite d'être extrêmement honnête. Étant de l'autre côté de la barrière, je le suis souvent posé la question quant aux motivations du cocu. Vos réflexions permettent d'avoir un appercu de la complexité des motivations. Et surtout, n'arrêtez pas de vous poser les questions : elles vous servent à avancer et nous aident à comprendre bien des choses (enfin moi en l'occurrence) par la même occasion. Merci pour ce partage !
Répondre
Pourplisir83
Le 9 janvier 2022
Bravo jadooor
Répondre

Poster un commentaire

OK
Nous respectons votre vie privée

Nous utilisons les cookies afin de vous offrir une expérience optimale et une communication pertinente sur nos sites.
Nous veillons à obtenir votre consentement quant à l’usage de vos données et nous nous engageons à les respecter.

Pour plus d’infos sur vos données personnelles, consultez notre politique de confidentialité.