Avec son titre aussi provocateur qu'évocateur, Edouard Offershare,
l'auteur de « Pour me baiser,
demandez-lui ! » La vraie vie
d'une femme de candauliste, donne d'emblée le ton de son roman érotique
publié par Edilivre.
Celui-ci sera sans équivoque, il sera franc, sans tabou ni embellissement, il
sera simple et vrai. Dans cette ?uvre littéraire, il s'agit pour l'écrivain de
relater la vraie vie d'une femme de candauliste avec qui il partage plus que
son quotidien, d'immerger le lecteur dans cet amour sincère qui lie ce couple,
mais aussi dans ce plaisir défendu que représente le candaulisme.
Le candaulisme, cette pratique que ce blog tente, semaine après semaine, récit après récit, de refléter au travers des histoires des uns et des autres, des bouts de vie intenses, des expériences sensuelles et psychologiques souvent tues en public mais aussi parfois assumées, est au coeur de l'ouvrage d'Edouard Offershare. Certes il s'agit d'un pseudonyme, que l'on pourrait traduire en français par « offrir et partager », mais il y a dans cet acte de publier un roman sur le candaulisme, qui plus est un roman de nature autobiographique, une volonté de jeter une lumière crue sur la pratique qui éblouira ses lecteurs et ses lectrices.
Au travers de son histoire personnelle, l'auteur apporte une
« réflexion sur notre manière de nous aimer », dit-il. Aujourd'hui,
la conception que nous avons de l'amour demeure centrée sur le couple dans sa
dimension binaire et monogame. L'amour, la sexualité, cela doit se vivre à deux :
telle pourrait être la maxime, du moins affirmée, de notre société dans
laquelle la vie à deux est la norme. Le récit de cet écrivain tranche ainsi avec
cette vision binaire de la relation amoureuse. Il nous propose en effet une
autre idée de l'amour.
Dans « Pour me baiser, demandez-lui ! », il y
a une envie affirmée de sortir des sentiers battus sans pour autant se
raccrocher aux clichés de l'amour libertin. Le couple que forment ces deux
amoureux s'ouvre à l'autre sans contrainte sociale ni honte. De la cohabitation
avec leur ami Vincent naît ainsi une nouvelle approche du couple et de la
sexualité, laquelle est empreinte de tentations, d'envie de partager des
expériences fortes à deux avec d'autres. Finie la pudeur, finie la peur de
perdre l'être aimé à cause de désirs refoulés pendant tant d'années de
concubinage ou de mariage, finis les silences qui engendrent une frustration
destructrice aussi bien pour l'individu que pour le couple ; il est
maintenant l'heure d'oser ensemble les fantasmes du candaulisme et de la
domination.
Comme il le dit lui-même, le but de son ?uvre est
« d'éclairer les motivations d'un candauliste directif. » Il ne s'en
cache pas : s'est installée dans son couple une relation de
« dominant à dominée » qui se trouve au coeur de leur conception du
candaulisme. De page en page, l'auteur nous plonge un peu plus dans la
complexité de cet amour sans limites ni tabou. Des premières pensées
candaulistes aux passages à l'acte, il confie avec sincérité les aventures
qu'il a lui-même vécues avec sa compagne et qui lui ont donné envie d'écrire.
Le plus beau dans cela, c'est justement qu'il s'agit d'une
démarche détachée de toute perspective pécuniaire : écrire pour écrire,
écrire pour raconter une histoire, son histoire, leur histoire. Ecrire pour
éclairer sur le candaulisme, pour donner de nouvelles approches aux couples qui
ne parviennent pas à mettre des mots sur leurs désirs qui les consument, pour
offrir au lecteur la possibilité de vivre un fantasme puissant par procuration
ou bien justement pour l'aider à franchir le pas. Son roman érotique apparait
donc au lecteur comme sincère et bienveillant.
Il n'est cependant pas question pour l'auteur d'affirmer qu'il
détient la seule et unique vérité sur le candaulisme et les relations D/S
(domination/soumission). Au contraire, il faut y voir une des manières de vivre
le candaulisme, car il en existe des formes diverses et variées : tandis
que certains hommes candaulistes y voient l'expression de leur soumission ou de
leur fierté de partager une femme qui leur reviendra toujours après l'acte,
d'autres expriment et vivent de la sorte les penchants dominateurs et voyeurs
qui les habitent. Et il en est de même pour les femmes de candaulistes :
d'aucunes acceptent de réaliser les lubies de leur compagnon dominateur, tandis
que d'autres imposent leur appétit sexuel à l'amoureux groggy par l'amour.
Quoi qu'il en soit, au terme de 160 pages écrites d'une
plume juste, et en attendant le tome 2 qui est en cours d'écriture, le lecteur a
appris quelques-uns des ressorts psychologiques d'une pratique sexuelle que la
société n'est peut-être pas encore prête à admettre ouvertement mais qui fait
son bout de chemin dans les souterrains des désirs humains.
Votre blog candauliste vous recommande donc la lecture de ce
roman érotique candauliste et se fait un plaisir de lire vos commentaires sur
le livre « Pour me baiser,
demandez-lui ! » La vraie vie d'une femme de candauliste.
Nous utilisons les cookies afin de vous offrir une expérience optimale et une communication pertinente sur nos sites.
Nous veillons à obtenir votre consentement quant à l’usage de vos données et nous nous engageons à les respecter.
Pour plus d’infos sur vos données personnelles, consultez notre politique de confidentialité.
0 commentaire
Poster un commentaire