Je ne suis pas candauliste. Je croyais l'être et je me suis
lancée dans cette aventure sans penser à ce que je pouvais réellement
ressentir. Et pourtant, l'idée de tenter l'expérience venait de moi. Je me suis
arrangée pour persuader mon mari de m'accompagner dans un club du coin. Je lui
ai parlé vaguement de ce qui lui attendait, sans mentionner qu'il allait devoir
pénétrer d'autres femmes. L'endroit était presque désert quand on était arrivés.
Il y avait seulement deux belles jeunes femmes d'une silhouette de mannequin
qui attendaient sur le comptoir d'un bar self-service. En les regardant depuis
l'entrée, je savais déjà qu'aller dans ce plan candauliste était une mauvaise
idée.
La rencontre était purement érotique. Au début, Victor était étonné et il me demandait sans arrêt si jamais c'est un test ou une mauvaise blague. Je l'ai donc rassuré en lui disant que j'aimerais bien le voir baiser avec ces deux jeunes femmes. Je ne pensais pas mes mots. Je disais juste cela pour ne pas paraître bizarre alors que je l'étais déjà. Quand je me suis assise sur une chaise de bistrot, l'une des deux femmes était déjà aux côtés de Victor, en train de déboutonner sa chemise. L'autre finissait encore son verre de gin-tonic avant d'ouvrir directement la braguette de mon mari.
J'aurais dû m'abstenir de ce foutu plan candauliste !
Je savais que la scène érotique qui se passait à quelques mètres était censée m'exciter,
mais ce n'était pas du tout le cas. Je voulais être à la place de ces femmes. Comme
Victor a eu mon accord, et d'ailleurs, c'est moi qui l'avait entraîné dans
cette histoire, il pensait sans doute que j'allais moi aussi prendre du plaisir
à les regarder. Pendant que la brune léchait ses tétons, l'autre aux cheveux
noirs a sorti un préservatif de son sac à main et a pris la peine de le mettre
sur la queue de mon mari.
À ce moment-là, j'ai compris qu'il fallait que je reste
calme, que ce n'est qu'une petite aventure. J'ai bu mon whisky et je me suis
assise calmement pour apprécier l'ambiance. Tout se passait bien pour Victor et
ses partenaires. Mon vagin me grattait, mais je ne pensais pas pouvoir
m'exciter dans ce genre de circonstance. Pour m'en assurer, j'ai inséré ma main
dans ma culotte et heureusement, quand on porte une robe courte, c'est plus
facile. J'avais le vagin humide !
Et si j'étais candauliste en fin de compte ? Ou peut-être
que si c'est mouillé, c'est que je voulais qu'on me baise aussi. Je n'ai pas
résisté à la scène. J'étais donc prête à me joindre à Victor et à me lancer
dans un plan à 4 ! Je ne voulais pas me masturber avec les doigts et il
n'y avait aucun sextoy à disposition. Il a compris que je réclamais de
l'attention. Je ne regrette pas d'avoir participé à ce gang-bang, mais sans
doute je ne retenterais pas l'expérience.
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