Le blog de de la rencontre candauliste

J'ai une femme formidable et j'adore lorsqu'un autre type la trouve tout aussi géniale. Ma conception du couple est ainsi : je pense que les rencontres extraconjugales peuvent apporter au couple.

Un jour, je lui ai dit : « J’aimerais que tu t’offres à un autre, je veux que tu en profites, je veux que tu sois chaude, que tu aies un orgasme merveilleux ! » La glace était enfin brisée.

Elle m'a regardé avec surprise, incrédule. « Mais nous faisons tout cela depuis des années tous les deux » Elle n’arrivait pas à ordonner sa pensée, ni mes mots forts et nouveaux pour elle. Avant cette révélation, elle ne connaissait rien de mes fantasmes, de mes désirs les plus secrets. Je voulais qu'elle s’abandonne à un autre homme, devant moi, si possible.

Après tant d’années de silence, j’étais soulagé de lui avoir avoué ma concupiscence. Elle a hésité. J'ai présenté toutes mes convictions.

« Tu n’as pas peur pour nous ? » a-t-elle fini par demander. Soulagé, j'ai répondu : « Oh que non ! J’ai confiance. » Elle a juste dit : « Alors je veux avoir mon mot à dire et faire le choix ». Evidemment que le choix lui revenait !

Qu'il soit si facile de la convaincre m'a autant surpris que cela m'a plu. Bien sûr, je connaissais son goût prononcé pour les joies de la chair. Je savais aussi que je n'étais pas le premier homme de sa vie. Elle avait eu cinq ou six amants avant moi.

Nous avons examiné ensemble les différents portails de rencontre sur Internet. Elle a opté pour un plus jeune que moi. J’ai approuvé.

 « Que dois-je porter, comment dois-je me maquiller ? » Les questions typiques d'une femme avant un rendez-vous qui promet. « Maquille-toi discrètement » fut ma recommandation. « Mets-toi aussi à l’aise que possible. » Le grand soir arriva.

Relation sexuelle candauliste : « Il me serra la main et lui donna un baiser sur la joue »

Naïf que j’étais je pensais tout savoir de mes désirs, j'avais tort. Il portait une veste d'été légère et une chemise blanche sans cravate, ainsi qu'un pantalon en flanelle et des chaussures en cuir noir.

En guise de bienvenue, j'ai offert un prosecco. Il me serra la main et lui donna un baiser sur la joue. Il était grand et mince, portait une barbe de trois jours, avait des ongles soignés et des dents blanches. S'il n'était pas du genre « coureur de jupons », je ne saurais pas qui d'autre le serait. J'ai perçu la lueur de la luxure dans ses yeux.

Lorsque je dis que je ne savais pas tout, c'était absolument vrai. Il ôta sa veste puis prit ma femme par les hanches, descendant les mains sur sa taille fine, puis sur son fessier. Tout lui appartenait désormais. C'était ce que je voulais et elle montrait des signes d’agrément. Elle voulait faire l'expérience de quelque chose d'unique qu’elle ne connaissait pas auparavant. C’était en cours.

Il la caressa doucement au visage. Il embrassa son cou et ses épaules. Pendant ce temps, ses mains la délivraient de ses habits, autant de carcans l’empêchant de jouir de la chair. Elle inspira et expira vélocement. Les deux mains pétrissaient ce magnifique fessier que seul moi avais eu le droit de saisir durant tout ce temps. Il écarta légèrement ses fesses, ses lèvres encore fermées s’éveillaient doucement. Il les ouvrit délicatement avec les doigts. Elle pressait ses seins contre sa poitrine désormais nue. Ses lèvres le retinrent et il saisit l'occasion de ne plus la relâcher. Je ne savais pas où regarder.

Candaulisme : « Elle le sentait jaillir en elle »

Il la tourna dans ma direction. Je voyais ses seins, son ventre plat, ses hanches, ses jambes, ses pieds. D’une seule traite il ôta son pantalon et ses chaussettes. C'était un professionnel. Les deux étaient parfaitement dans mon champ de vision. Une de ses mains glissa jusqu'à sa source de plaisir. J’appréciais la vue de son doigt humide la pénétrant. Elle était excitée – si elle ne l'était pas déjà. Il n'en resta pas là, mit aussi son majeur avec. Elle se mouvait d’avant en arrière pour plus de profondeur.

Maintenant elle était prête. Lentement et avec sensibilité, il a commencé à la pénétrer par derrière pour que je puisse jouir de la vue du corps de ma femme en plein coït. La tension entre eux était si forte que je pouvais sentir les vibrations jusqu’en moi. L’intensité ne laissait présager que d’une fin imminente. Les deux se répondirent dans un récital de jouissance. D’abord lui, ensuite elle, alors qu'elle le sentait jaillir en elle.

Sa verge était toujours à l'intérieur mais sa semence s’écoulait tout autour. Il se retira pour que je puisse me délecter visuellement de la fontaine qui ruisselait.  Le rendez-vous touchait à sa fin. Nous le remerciâmes pour ce moment d’extase et lui offrîmes de revenir. Une invitation qu’il déclina poliment, concluant qu’il valait mieux ne pas nous attacher à un amant. L’avenir lui donna raison.