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Les doutes du cocu : « Merci Monsieur d'avoir procuré du plaisir à ma femme »

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Ma gorge était complètement nouée quand il a fini d'énoncer les règles du contrat cuckold qui nous liait jusqu'à nouvel ordre. Mon esprit essayait de tout assimiler quand Sandra me tira de ma torpeur.

« Tu vois, mon cocu, c'est ce vers quoi nous tendions depuis notre rencontre : une relation dans laquelle je te contrôle et tu me sers inconditionnellement. As-tu quelque chose à redire aux règles ? Pèse bien tes mots avant de parler parce que Vincent et moi avons passé beaucoup de temps pour élaborer les règles de ton conditionnement. »

Mes genoux ont tremblé, mes joues sont devenues cramoisies, mon esprit s'est précipité, de par tout ce que je venais d'entendre, dans un précipice inconnu, mais malgré tout, mon petit sexe m'a trahi, lui qui pointait tout droit de mon pyjama rose et laissait couler de grandes quantités de liquide pré-séminal. Je me suis battu pour trouver les mots justes.

« Monsieur, Madame, permettez-moi tout d'abord de vous remercier. Merci Monsieur d'avoir procuré du plaisir à ma femme, chose que je ne saurai jamais fournir. Et merci pour vos règles justes et réfléchies que vous avez si gracieusement pris le temps de m'énoncer. Merci Madame de m'avoir, à l'époque de notre rencontre à la librairie, offert le droit de vous payer un café et de commencer un merveilleux voyage qui nous a conduits là où nous en sommes aujourd'hui.

Merci également Madame de m'avoir montré la voie et instruit sur les relations dirigées par des femmes. Enfin, je vous remercie aussi de l'honneur que vous m'octroyez. Toute ma vie j'ai ressenti un vide. Ce n'est que lorsque je vous ai rencontrée, madame, que j'ai commencé à sentir ce vide se remplir. J'ai toujours eu une personnalité soumise et servile. La société m'a toujours fait sentir que j'aurais dû en avoir honte. Ce n'est que lorsque je vous ai rencontrée, madame, et que vous m'avez montré que je n'avais pas à avoir honte, que j'ai pu commencer à être fier de ma personnalité soumise et servile.

Vous m'avez montré la vérité, ma vérité, à savoir que j'étais en fait un mâle bêta dans un monde qui laisse les premiers rôles aux mâles Alpha. C'est grâce à votre patience, votre compréhension et votre tutelle que j'ai pu réaliser pleinement ma situation d'homme soumis. Mon but désormais est de vous servir.

Je vous remercie tous les deux d'avoir pris le temps de me laisser parler si longuement. J'accepte humblement toutes les conditions de ce beau contrat. »

Vincent se leva et se dirigea au pied du lit que j'occupais. Plaçant sa main massive sur mon épaule, comme pour m'adouber, il me donna un baiser sur le front.



Cocufiage et soumission : « un mélange d'excitation, de jalousie, de colère, de luxure, d'émasculation »

Nos vies ont radicalement changé après cette nuit. J'ai officiellement changé de nom pour mes deux maîtres. Je rendais ainsi hommage à mon mâle Alpha, puissant et conquérant, dont j'étais désormais la propriété. Être un cocu dans une relation dirigée par une femme est déjà assez difficile, ajoutez à cela un Maître sévère, et vous vous trouvez régulièrement dans une situation compliquée à gérer au niveau émotionnel. Mais comme dans toutes les choses dans la vie, il y a des avantages et des inconvénients.

L'un des inconvénients que je n'aurais jamais pensé connaître s'est produit il y a quelques mois lorsque Vincent est venu me voir au sujet de la romance en développement entre lui et Sandra.

« Cocu, l'anniversaire de Sandra approche. Je veux lui offrir quelque chose qui la fera se sentir spéciale et lui montrera mon amour pour elle. »

J'ai marmonné un halètement quand il a dit cela. Je savais qu'ils avaient des sentiments l'un pour l'autre, mais c'était la première fois que j'entendais le mot amour dans sa bouche. Même si je savais que cela ferait inévitablement son chemin dans leur relation, cela m'a blessé au plus profond de moi. Je suis d'accord avec leur baise et les trucs de tous les jours, mais les sentiments qui les lient sont ce qu'il y a de plus dur à supporter. C'est un mélange d'excitation, de jalousie, de colère, de luxure, d'émasculation. J'étais la victime de mes propres actions.

Hélas, je me suis conformé et comme tout ce que je fais en tant que cocu, je me suis assuré de ne rien laisser transparaître. Une nuit, alors que Vincent était sorti, je me suis agenouillé pour faire un massage de pieds à Sandra qui s'est lancée dans un discours qui m'a donné les larmes aux yeux.

Mais elle n'a pas remarqué. C'est à ce moment que j'ai commencé à douter.

La suite la semaine prochaine. 

2 commentaires

elixir27
Le 28 juillet 2021
Magnifique
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Humanbi
Le 29 juillet 2021
Merci pour votre plume.
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