Lorsque vous publiez une annonce comme quoi votre femme est disponible
pour rencontrer d'autres hommes, vous obtenez des centaines de réponses
(littéralement des centaines). Des réponses plus ou moins détaillées, des
personnes plus ou moins impliquées dans votre projet candauliste, des réponses
plus ou moins intelligentes et pas nécessairement pornographiques ou vulgaires.
Dans tout ce lot de réponses, nous avons parlé avec pas mal de couples. La
plupart comprenait notre cause.
Certains cherchaient un couple mais nous ont souhaité quand même bonne chance. Quelques-uns, après avoir bavardé un peu, ne nous ont pas plu, ou inversement. Pour d'autres, nous ne pouvions pas pour des raisons pratiques, mais finalement, nous avons vraiment commencé à nous entendre avec un couple. Stéphane et Diane étaient des gens amicaux, très détendus, certains de leurs désirs mais n'ayant pas une grande expérience. Ils vivaient assez loin pour que nous ne risquions pas de les croiser dans la rue, mais assez près pour y aller en voiture. C'était idéal ! D'autant qu'ils allaient belle allure.
Après avoir parlé, échangé des photos pendant plusieurs
semaines, nous avons fixé une date pour notre première visite. Nous avons
choisi un samedi pour que nous ayons la possibilité de rester dormir si le
courant passait entre nous.
J'étais complètement hors de moi toute la semaine
précédente. J'ai dû emballer et remballer mon sac de voyage au moins une
douzaine de fois. Jeanne basculait entre l'excitation, les crises de nerf et
l'inquiétude. En discutant après notre expérience, il est clair que ses plus
grandes préoccupations étaient de savoir si elle pourrait aller jusqu'au bout
et qu'est ce qui se passerait si elle y parvenait.
Une fois la date fixée, tous les « droits conjugaux »
ont été retirés. Pas de sexe, pas de masturbation, pas d'attouchements, pas de
câlins. Je devais dormir dans la chambre d'amis. L'allumage était autorisé et,
quand elle en avait envie, elle me taquinait en paradant dans la maison en
sous-vêtements, soutien-gorge, culotte, bas et talons ! Au moins deux fois par
jour, elle m'embrassait passionnément jusqu'à ce que je sois
« enflée », me frottait rapidement ma dureté, me disait
« bien » puis me laissait la queue entre les jambes.
Enfin le grand jour arriva : notre première vraie
rencontre. Nous étions déjà arrivés à ce stade avant d'être déçus par des
couples ou une personne qui nous avaient un lapin. Je ne saurai l'expliquer,
mais cette fois nous savions que ce serait différent.
Nous nous sommes installés au bar du restaurant. La table
était réservée pour 20 heures, nous avions convenu de rencontrer Stéphane et
Diane à 19h30. Bien que notre hôtel (où nous avions réservé 2 chambres
communicantes) se trouve juste de l'autre côté de la rue, nous sommes
délibérément arrivés tôt pour nous installer et prendre un verre rapide afin de
se détendre avant l'arrivée de nos « amis ».
En discutant nerveusement de pas grand-chose tout en
essayant de ne pas regarder l'entrée, je les ai vus entrer. C'est Stéphane que
nous avons vu en premier. Il s'arrêta devant la porte vitrée intérieure du hall
et l'ouvrit en gentleman pour faire entrer Diane. La petite brune passa dans le
hall d'entrée avec un air de confiance en soi que seule une personne habituée à
être le centre d'attention dégage. Son costume d'affaires la rendait très
autoritaire. Les cheveux détachés et les talons haut indiquaient qu'il
s'agissait d'un petit plaisir privé plutôt que d'une affaire.
Ils nous ont repérés presque immédiatement, ont souri et
sont venus tout de suite avec un chaleureux « Salut, comment ça va
? » comme si nous nous connaissions de longue date. Pour le reste du
monde, nous étions des amis, peut-être des copains d'université, d'anciens
collègues de travail, à peu près tout sauf des échangistes ou des candaulistes
lors d'un premier rendez-vous !
Le repas était excellent tout comme la compagnie. Les
discussions sont passées des familles au travail, du sport au shopping.
Confiant et sûr de lui sans être arrogant, il paraissait plaire à Jeanne. Il
était facile d'oublier la direction que prenait cette soirée. Et c'était ce que
je devais faire, car à chaque fois que j'y pensais, le creux de mon estomac se
nouait.
Le dessert était maintenant passé et l'addition avait été
payée.
? Qu'est-ce que tu en dis, m'interpella-t-il, si toi et
moi allions prendre l'air sur la terrasse pour laisser les dames discuter un
peu ? »
Nous avons pris congé de Jeanne et Diane et nous nous sommes
dirigés vers le bar. J'ai commandé deux whiskies et il a demandé si ça allait.
C'était plus une politesse, au mieux une dernière chance de faire machine
arrière, mais nous connaissions tous les deux la réponse.
Puis il a présenté le déroulement de la prochaine étape. Lui
et moi nous retirerions dans nos chambres respectives et laisserions les clés
sur la porte. Jeanne monterait ensuite, entrerait dans l'une des pièces en
retirant la clé en même temps. Ce serait alors sa dernière chance d'arrêter la
processus. Si elle entrait dans ma chambre, il faudrait rester positif :
nous avions passé une bonne soirée, un bon repas. Diane suivrait et entrerait
dans la pièce restante.
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