Connexion Inscription
Accueil Blog candauliste Le candaulisme n'implique pas la domination féminine

Le blog de de la rencontre candauliste

illustration

Le candaulisme n'implique pas la domination féminine

Poster un commentaire

Bien qu'ils coexistent souvent dans les fantasmes masculins, le candaulisme et la domination féminine, j’entends en tant que jeu sexuel, sont deux choses distinctes — ce qui ne veut pas dire qu’elles ne peuvent pas cohabiter. Néanmoins, vouloir faire l'expérience de l'un ne veut pas dire que vous voulez faire l'expérience de l'autre. En candauliste pratiquant que je suis, je me suis penché sur le sujet pour lequel j’ai effectué des recherches. En espérant que mon article puisse être publié sur ce site dont je lis les publications assidument.

Une de mes premières sources sur le sujet, je l’ai trouvée dans le travail de deux neuroscientifiques américains : Ogi Ogas et Sai Gaddam. Les deux confrères ont analysé environ 100 millions de requêtes internet liées au sexe et en ont fait un livre A Billion Wicked Thoughts. Ils ont constaté que les recherches sur le cocufiage se classaient au 2ème rang des requêtes les plus recherchées en matière de contenu sexuel sur Internet. Voilà qui est évocateur, du moins d’un penchant des internautes pour le fantasme du cocufiage. Cependant, j’aimerais apporter une petite précision quant au cocufiage et à toutes les confusions qu’il suscite. Malgré la popularité indéniable du cocufiage sur internet et de tous les termes connexes (candaulisme, cuckolding, adultère, etc.), je crois qu’il existe une perception erronée de la nature du cocufiage et du mari cocu.

Diverses formes de cocufiage

Quelle est et d'où vient cette confusion ? Dans la pornographie et la littérature érotique, le cocu est généralement décrit comme étant faible, soumis et impuissant. Nous avons souvent l'impression que le cocu est un homme pathétique contraint de subir des hauts niveaux d'humiliation et d'infidélité contre son gré. Il est qualifié d’homme indésirable, indigne d’avoir une amoureuse. Bien que certains hommes trouvent ce type de comportement passionnant, notamment dans ce qu’on appelle le « FemDom » (domination féminine) et l’humiliation érotique, qui seraient les principaux moteurs de ce fantasme, les qualificatifs de « soumis », « d’incapable », « d’indésirable » sont inappropriés. Le candaulisme et le cuckolding, qu’il s’agit par ailleurs de différencier, peuvent être utilisés comme un biais pour la soumission et l'humiliation. Cependant, la soumission et l’humiliation ne constituent pas l’essence même du cocufiage organisé, comme il l’est dans le candaulisme et le cuckolding.

Une vidéo porno typique de « cocu » nous ferait croire qu'une femme va vers son cocu et lui dit : « Tu es un mari pathétique, indésirable et totalement insatisfaisant. Je vais baiser les autres hommes pour obtenir ce dont j'ai besoin et j’attends de toi que tu regardes. Je vais te montrer le dédain que j'ai pour toi en te frappant au visage avec la bite de mon « taureau » (traduction de l’anglais « bull » qui désigne l’amant dans le langage des initiés). Je vais te faire sucer sa grosse bite, lécher ses couilles et tu me regarderas pendant qu’il me baisera. Ensuite, tu mangeras son foutre coulant de ma chatte adultère. » Encore une fois, ce genre de scénario stéréotypé est loin de la relation candauliste comme je l’entends et comme beaucoup l’entendent. Il se rapprocherait à la limite du cuckolding, bien que je le place plutôt dans la catégorie « FemDom ».

domination feminine

Les différentes perceptions et représentations du cocufiage

A l’inverse, les vidéos de cocu amateur, qui sont des vidéos de vrais couples candaulistes, offrent une ambiance distinctement différente. Ces vidéos sont extrêmement légères quant à la domination féminine et à l’humiliation érotique du cocu et se concentrent davantage sur le plaisir de la femme. Nous y voyons des interactions sensuelles entre le couple, le cocu se déplace librement dans la pièce pour capturer les séquences vidéo et prendre des photos que le couple pourra ensuite apprécier ensemble.

Au fur et à mesure que j'avance dans le sujet, je me rends compte qu’il manque quelques mots sur l'essence même du cocufiage en tant que pratique sexuelle (candaulisme) qui implique un couple dans une relation amoureuse, dont la femme a des relations sexuelles avec un autre homme ou des hommes et dont le mari cocu trouve cela excitant et agréable. Au-delà de cette caractéristique fondamentale et indissociable au candaulisme, il convient d’y ajouter, pour certains couples, d’autres strates de fétiches qui peuvent inclure le FemDom et l’humiliation érotique. Mais le temps me manque pour approfondir réellement ces deux notions, ô combien intéressantes, me permettrai-je de préciser.

Si nous prenons un peu de recul et réfléchissons de manière objective, quelle femme s’intéresserait réellement à un homme représenté de la manière dont les cocus sont souvent représentés ? Très peu. En réalité, la femme aime l'homme qu'elle cocufie dans le cadre d’un jeu sexuel. Il l’a séduite et a gagné son amour et son affection. La dernière chose que veut faire une femme de cocu, que les anglophones nomment « hotwife », est de blesser son mari ou de nuire à la relation. De plus, si l’homme cocu ne trouve pas ou ne trouve plus d’excitation sexuelle, par définition, cela cesse d’être un jeu sexuel. Pour quiconque croirait qu’elle poursuivrait cette forme d’exploration sexuelle contre le désir de son mari, il ne s’agit là que de purs fantasmes. Car le candaulisme, comme le cuckolding d’ailleurs, demeure avant tout et surtout une pratique de couple.

Les représentations de cocu ordinaires donnent également une image fausse de ce qu’est le cocu du candaulisme. Loin d'être pathétique, il est un homme motivé, confiant, qui réussit, qui sait ce qu’il veut, qui adore sa femme, laquelle l'adore en retour. Pourtant, je lis souvent des blogs de femmes soumises qui expriment le désir de leur homme de les voir avec un autre en y voyant une forme de soumission. Ces femmes peuvent parfois ne pas être conscientes de l’influence du cocu dans leur jeu sexuel à cause du lien étroit entre la soumission masculine, ici miroir de la soumission féminine, et du statut du cocu soumis érigé par la culture et la société.

Du besoin de confiance en soi dans le candaulisme

Mesdames, je vous assure qu’il faut beaucoup de confiance en soi pour inviter un autre homme entre les jambes de sa femme. C'est d’ailleurs l'homme qui introduit le plus souvent le concept de cocu au sein du couple dans le cadre de leur exploration érotique. Le cocu est souvent le visionnaire et le directeur de la scène érotique qui se déroule devant lui.

Contrairement au cocu cocufié contre sa volonté, le cocu fait l'expérience d'une sexualité de l’esprit hautement désirée. Si être avec un autre homme est excitant et agréable pour la femme, son plus grand plaisir naît de la conscience qu’elle est en train de faire plaisir à son homme.

1 commentaire

Denisab
Le 7 juin 2019
Un très bon article qui relate complètement notre vision du candaulisme, en tant qu'homme je suis totalement en phase avec ce que vous décrivez.
Répondre

Poster un commentaire

OK
Nous respectons votre vie privée

Nous utilisons les cookies afin de vous offrir une expérience optimale et une communication pertinente sur nos sites.
Nous veillons à obtenir votre consentement quant à l’usage de vos données et nous nous engageons à les respecter.

Pour plus d’infos sur vos données personnelles, consultez notre politique de confidentialité.