Mathilde était penchée au-dessus du lavabo et s'appliquait à
nouveau du maquillage sous les yeux.
- Est-ce que tu te maquilles pour ce gars ?
- Je veux juste avoir l'air présentable, il me rend un énorme
service en apportant les papiers pour que je les signe. Il est en quelque sorte
en train de me tirer d'affaire.
- Qui est-il déjà ?
J'ai demandé même si j'étais à peu près sûr qu'elle avait
mentionné le nom de Christophe à plusieurs reprises au cours des dernières
semaines.
- Je t'ai déjà dit, j'ai travaillé avec lui sur les contrats
pour la nouvelle installation, c'est un gars sympa. Tu l'apprécieras, d'autant
qu'il flirte avec moi.
Elle a souri en disant cela parce qu'elle sait que j'aime bien quand elle flirte. Mathilde est une belle femme qui attire l'attention des hommes. Ce soir, elle portait des bottes noires jusqu'aux genoux, une jupe courte en jean et un haut à encolure dégagée qui révélait une belle partie de son décolleté. J'ai regardé à nouveau et j'ai remarqué que le débardeur qu'elle porte normalement sous ce haut et qu'elle portait plus tôt avait disparu. Ses seins en étaient d'autant mieux dessinés.
La sonnette retentit. Mathilde alla répondre. En voyant Christophe
entrer, j'étais certain que le flirt allait dans les deux sens. Il mesurait un
bon mètre quatre-vingts, avait l'air de se tenir en forme. Sa chemise moulante
confirmait qu'il s'entraînait régulièrement. Il était définitivement beau et le
type de gars que Mathilde trouve généralement attirant.
- Merci d'être venu Chris, tu me sors vraiment du pétrin. Elle l'avait appelé Chris. Cela m'a
désarçonné. Je suis reconnaissante. Voici mon mari Guillaume.
- J'ai beaucoup entendu parler de vous, ravi de vous rencontrer
enfin. Pas de souci Mathilde, je les emmènerai avec moi demain au bureau pour
conclure le projet.
Il étala un certain nombre de documents sur la table de la
salle à manger que Mathilde se mit à signer. Cela n'a pas pris longtemps. Il a
ramassé les papiers et les a mis dans un attaché-case.
- Vous avez une très belle maison, en plus c'est un endroit
calme.
- C'est vrai, merci. Tu veux bien boire une bière
ou quelque chose d'autre ?
Il a acquiescé l'invitation de Mathilde. Elle était en train
de manigancer un truc. Je restai calme et patient. Elle m'a envoyé chercher une
bière pour « Chris » dans la cuisine.
En revenant dans le salon, j'ai été surpris de les voir
assis l'un à côté de l'autre sur le canapé, leurs jambes se touchant presque.
J'ai pris le fauteuil à côté du canapé.
- Vous êtes basé à Lyon Chris ? Ai-je demandé
poliment.
- Oui, mais je voyage beaucoup. Je pars demain soir
pour quelques semaines dans le sud.
- Et ça vous plait de bouger sans cesse ?
- Oui, même si j'avoue volontiers que j'ai pris plaisir à rester
au bureau ces dernières semaines.
Mathilde s'est mise à rougir légèrement.
- J'ai vraiment aimé travailler avec votre femme.
Je ne savais pas trop comment répondre à cela alors je l'ai
laissé poursuivre : « Nous avons passé pas mal de temps ensemble,
nous avons beaucoup parlé. »
Il a mis sa main sur la cuisse de Mathilde et d'ajouter, comme
venu de nulle part : « Je comprends que vous aimeriez voir Mathilde se faire
baiser par un autre homme. »
J'ai été momentanément abasourdi et à court de mots.
Mathilde et moi avions longuement parlé de mon fantasme et avions même fait des
jeux de rôle. Je voulais la voir avec un autre homme, mais je n'aurais jamais
pensé que cela arriverait. Elle n'a jamais semblé prête à faire de mon fantasme
une réalité, et pourtant ce type étrange était assis à côté de ma femme,
faisant glisser sa main le long de sa cuisse.
J'ai réussi à chuchoter un oui vacillant.
- Eh bien, c'est exactement ce qui va se passer. J'en ai
envie depuis que j'ai rencontré Mathilde et c'est réciproque.
Mathilde me sourit timidement
- c'est ce que tu voulais, j'espère que la surprise te
plaît.
J'étais tellement surpris par cette annonce brutale que je
n'ai pas su comment réagir, d'autant que Christophe était devenu très autoritaire.
En quelques minutes il avait inversé le rapport de force : d'invité il
était passé à maître. A part un sourire gêné, je n'ai pas communiqué
grand-chose tant je me sentais dépassé par une situation dont j'avais pourtant
rêvé depuis un certain temps. Avec le recul je pense que cela était dû à la
spontanéité de cette surprise.
- Mathilde, pourquoi ne te déshabilles-tu pas pour
moi ? Je veux voir si tu portes ce que je t'ai demandé de mettre.
De toute évidence ils étaient plus à l'aise l'un avec l'autre
que je ne l'imaginais et je ne pouvais pas m'empêcher de me demander s'ils
n'avaient pas déjà été plus intimes. Mathilde se leva et retira son haut pour
révéler un soutien-gorge en dentelle noire que je n'avais jamais vu auparavant.
Elle a commencé à baisser sa jupe quand Christophe a dit : « Retourne-toi,
je veux voir ton cul. »
Mathilde s'est retournée et a lentement baissé sa jupe pour
montrer une petite culotte coquine assortie. Elle s'est cambrée vers Christophe
qui il lui a donné une légère fessée.
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