Le blog de de la rencontre candauliste

On poursuit notre excursion au sein du libertinage au travers de ce glossaire des pratiques. BDSM, cuckolding, bukkake et gang bang seront nos objets d’étude aujourd’hui.

BDSM : La jouissance dans la douleur et l’humiliation

Le Bondage, Discipline, Domination, Soumission, Sadisme et Masochisme, plus connu sous le sigle BDSM est un univers complexe et mystérieux rassemblant pratiques sexuelles et jeux de rôle sexuels dans lesquels une relation hiérarchique asymétrique et complémentaire s’installe entre le dominé et le soumis. Cette relation est le plus souvent contractuelle, dans ce sens où un contrat explicite ou tacite lie deux ou plusieurs personnes entre elles. 

Mêlant l’usage d’accessoires (menottes, cordes, collier, bâillon, chaînes, plug anal, cravache, fouet, croix Saint André, etc.), de tenues en cuir ou en latex (cagoule, corset, etc.) et un rapport de domination (dominant/dominé), le BDSM est certainement l’une des pratiques extrêmes utilisant le plus les symboles. Des symboles qui tournent parfois presque à la parodie voire au grotesque — sans considération péjorative aucune dans ce propos.

Centrale et omniprésente, la douleur est source de jouissance pour les adeptes du BDSM, qu’elle soit subie par le dominé masochiste ou infligée par le dominant sadique, qu’elle soit physique, morale ou psychologique. A noter que les rôles peuvent parfois s’inverser entre les « signataires » du contrat SM, mais aussi que le BDSM n’appartient ni aux hétéros, ni aux homosexuels. Il appartient à toutes les personnes qui trouvent du plaisir dans la douleur, dans l’humiliation, dans la contrainte, dans la mise en scène.

Cuckolding : Le fétichisme du cocu

Cuckolding est un terme anglais qui désigne l’action de cocufier et/ou de se faire cocufier. Autrement dit, on peut traduire ce mot par cocufiage qui est un dérivé du mot cocu qui désignait à l'origine être un mari lésé par l’adultère. Ce mot portait ainsi et porte toujours une image négative et péjorative. Les cocus sont en effet généralement ceux qu’on moque ou qu’on plaint. C’est d’ailleurs en partie dans l’humiliation subie par la femme infidèle que le cocu puise son plaisir et sa jouissance.  

Pour être plus précis, on parle de cuckolding quand un homme et son partenaire tirent un plaisir sexuel lorsque sa compagne a des rapports sexuels avec d’autres hommes. Très souvent le mari est obligé de regarder sa femme infidèle faire l’amour avec quelqu’un d’autre sans qu’il ne puisse y prendre part autrement que passivement, tel un spectateur impuissant.

Le cocufiage en tant que source de plaisir est un fétiche qui, comme beaucoup d'autres, repose sur un amour masochiste et sadique complémentaire dans lequel l’humiliation est souvent recherchée. En ce sens, le cuckolding peut être considéré comme un sous-ensemble de l’univers BDSM. Précisons pour conclure, que l’amour existe bel et bien dans un couple pratiquant le cuckolding.

Bukkake : Le culte de l’éjaculation collective

Voici encore un mot venu de l’étranger : le Bukkake. Ce terme issu du verbe japonais bukkakeru signifiant « éclabousser d’eau » désigne une pratique sexuelle de groupe consistant en une éjaculation collective sur une personne. A l’origine, le bukkake était au Moyen-Âge une tradition punitive qui était appliquée après adultère. Lorsqu’une femme trompait son mari et que cela était avéré, tous les hommes du village lui éjaculaient dessus en guise de châtiment. 

Réadaptée par le cinéma pornographique, cette punition est devenue une pratique sexuelle de groupe mise en scène pour la réalisation de films ou de vidéos X. Des soirées bukkake sans caméra sont aussi organisés légalement par des clubs spécialisés dans les gangs bangs ou parfois illégalement. Si vous êtes intéressé par ce genre d’événement, vous pouvez vous renseigner facilement sur internet.

Gang Bang : Une forme de sexe de groupe avec plein de sous-genres

Le gang bang est une forme spécifique de sexe en groupe caractérisée par une extrême prépondérance de personnes d’un même sexe ayant des relations sexuelles simultanées ou alternées avec une personne de l’autre de sexe (à noter qu’il y a aussi des gangs bangs homosexuels).

Les « donneurs » pénètrent à tour de rôle ou en même temps (double pénétration + fellation, par exemple) une « receveuse », c’est-à-dire la personne sur qui toute l’attention se porte. Egalement scénarisé pour le cinéma pornographique, le gang bang est aussi organisé en club libertin. Il est d’ailleurs plus fréquent que le bukkake dans le milieu libertin.

Il existe plusieurs sous-genres du gang bang, le bukkake et le gokkun en sont deux bons exemples. On parlera sinon de blowbang lorsque la « receveuse » ne fait que sucer les autres participants. Autrement dit, lorsqu’il n’y a ni pénétration vaginale ni pénétration anale.

N’hésitez pas à compléter nos définitions ou à déposer un témoignage sur notre blog candauliste.