« Non, je dois d'abord mettre mon maillot de
bain » dit Noémie à Thibault dans ce qui ressemblait à un faux
gémissement. C'est seulement à cet instant que je me suis rendu compte qu'il la
tenait par le bras pour la mener au bain à remous.
« Non, joli coeur, tu n'as pas besoin de maillot » dit en la
cajolant.
Elle poussa un soupir exagéré et leva les yeux au ciel. «
Bien, mais je ne gâche pas cette jupe. C'est l'une de mes préférées. »
Elle la déboutonna et la laissa tomber au sol Elle portait une culotte string
en dentelle noire que je n'avais jamais vue auparavant. Elle a ensuite défait
son soutien-gorge, sous sa chemise et, après l'avoir sorti de la manche, l'a
fait tomber à côté de la jupe.
Elle entra dans le jacuzzi et c'est à ce moment-là que j'ai
réalisé, à travers ma brume, qu'il n'y avait que quatre sièges dans le bain à
remous. Cela n'avait pas d'importance bien sûr. Elle était assise sur les
genoux de Thibault. J'ai ressenti une pointe de jalousie, et pas pour la
première fois ce week-end.
Me sentant exclu, je retirai tout de même ma chemise en me
demandant si je devais ou non essayer de me caler entre eux. Le mouvement
attira l'attention de Noémie qui me sourît avec une fausse tristesse. « Désolé chérie.
Nous sommes déjà à l'étroit. »
« Ça ira » dis-je et tirai une chaise à côté du
bain à remous dans une vaine tentative d'être inclus. Je me sentais pathétique.
En regardant les trois hommes dans la baignoire, je souhaitais soudainement n'avoir
jamais retiré ma chemise.
Le groupe, sans moi, discuta et rit pendant un moment. Au
fur et à mesure que la conversation se poursuivait, Noémie se sentait de plus
en plus à l'aise sur les genoux de Thibault. Elle se frotta contre sa poitrine
alors qu'il effleura son cou avec son visage.
Il ne fallut pas longtemps avant que Benoît ne détachât ses
yeux de la poitrine de ma femme qui n'était vêtue que d'un t-shirt trempé.
Thibault le remarqua et sourit. « Oui mon gars. Elle a des seins
spectaculaires. Tu veux peloter. »
« T'es sûr ? » demanda Tom.
« Bien sûr » dit Thibault. Noémie sourit en
retour. Tom n'attendit pas une deuxième invitation et tendit la main sur son
sein droit.
Il se tourna pour s'adresser à sa petite amie : « tu dois absolument les toucher ! »
Julie sourit gentiment à Noémie alors qu'elle s'approchait
d'elle pour la caresser. L'expression sur le visage de Noémie était une pure
luxure. Je savais qu'elle avait été avec une fille une ou deux fois par le
passé, mais cela faisait longtemps.
Noémie rendit les caresses. Les hommes, y compris moi-même,
étaient concentrés intensément sur les deux femmes et leur interaction. Les
filles le savaient et en jouaient malicieusement alors que leurs visages se
rapprochaient. Leurs visages étaient déjà penchées de chaque côté et leurs
lèvres se touchaient presque quand Noémie dit : « Tu es incroyablement
sexy. »
Elles s'embrassèrent. La conversation continua, mais mon
esprit nageait dans d'un mélange d'hormones, d'émotions et d'alcool, si bien
que je n'écoutais pas attentivement, jusqu'à ce que je réalise qu'ils parlaient
de moi. Je sortais du brouillard dans lequel je me trouvais et remarquai que
les mains de Thibault tâtonnaient, pétrissaient presque, les seins de ma femme.
« Ça ne le dérange pas ? » demanda Julie. Elle se
détendait contre Benoît.
« Non, c'est un cocu soumis » répondit Thibault.
Mon souffle se figea dans ma gorge. Qu'avait-il dit ? Un cocu soumis ?
« Un quoi ? » dit Julie, posant la question à
laquelle je ne voulais pas de réponse. Tom éclata de rire.
« Un cocu » répéta Noémie. Ses yeux se posèrent sur moi,
mais seulement une seconde.
« Qu'est-ce que c'est ? » demanda Julie avec un
ton provocateur.
Thibault répondit. « Ça veut dire qu'il aime quand d'autres
hommes baisent sa femme. Des hommes plus grands. Des hommes plus forts. »
« Sa femme aime ça aussi. » roucoula Noémie, en
frottant son nez sur l'épaule de Thibault.
« Comme des échangistes, tu veux dire ? Parce que moi
et Benoît? »
« Non, c'est différent. Pas comme vous les amis. Il ne
participe pas aux ébats » expliqua Thibault. « Je l'ai baisée juste
devant lui, deux fois. »
Julie me jeta un coup d'?il dans un air de confusion. Elle
fronça ses sourcils délicats et arqués.
« Vraiment ? »
« Et elle lui a fait la boule de neige », ajouta
Thibault. J'étais sur le point de m'évanouir. Personne n'avait certainement
jamais été aussi embarrassé que je l'étais à ce moment précis.
Les gars rirent. Julie avait l'air encore plus perplexe.
« Boule de neige ? Qu'est-ce que c'est ? »
La suite la semaine prochaine.
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