Mon épouse Monique vient de passer les dix années les plus heureuses de la vie d’une femme. La trentaine achevée, elle sent désormais le besoin de se renouveler dans sa vie de femme. Je la comprends et je la soutiens. De mon côté, avec ma cinquantaine bien trempée je ne suis plus l’amant de ses rêves même si elle m’aime. Et ça, je l’ai accepté. L’acceptation est sans doute la clé d’un couple heureux.
Je suis toujours très heureux d'être marié à un si joli bout de femme. Joli visage à peine ridé, longues jambes, cul serré et seins adorables. Pas trop gros, ni trop petits, avec des mamelons qui semblent éternellement dressés. Mariés depuis quinze ans après un prélude de deux années, nous connaissons une merveilleuse vie de couple qui a évolué depuis deux ou trois ans.
Nos intérêts ont toujours convergé : sexe, sexe, sexe. D'accord, il y a d'autres choses comme le tennis, la danse, la photographie, le cinéma. Cependant notre couple a dû faire face à des problèmes dus à mon travail. Cela fait plus de dix ans que je suis très occupé par mon travail et pas toujours pleinement capable de satisfaire ses envies. Ma situation professionnelle a d’ailleurs vraisemblablement joué un rôle prépondérant dans notre choix de faire évoluer notre sexualité. Mais pas que.
En effet, Monique a toujours aimé flirter. Personnellement, je ne lui ai jamais caché qu'elle était en droit, si elle le voulait, d’aller un peu plus loin dans ses aventures d’un soir. Un peu de plaisir pris çà et là ne devrait faire de tort à quiconque, pas même à un mari aimant. Personne n’appartient à son mari ou à sa femme. Ennemis de la liberté sont ceux qui pensent que leur conjoint leur appartient. De plus, qui sait accepter les petits écarts de sa femme récoltera un jour où l’autre les fruits de la satisfaction, pourvu qu’il y ait de l’amour. Or de l’amour il y en a toujours eu entre nous et il y en aura toujours.
Je m’en rappelle encore. Deux semaines après notre rencontre, je l’ai invitée à la maison pour une soirée film. Le sauvage, avec Catherine Deneuve et Yves Montand. Les deux sur une île isolée. Nous sur un canapé à nous embrasser, comme seuls au monde. Le soir d’après nous avons fini au lit. Depuis lors nous formons un couple.
Au cours des cinq dernières années, j'ai découvert qu'elle aimait et savait faire la fête. Ses envies de flirt avaient cru. Comment lui en vouloir ? On n’a qu’une vie. Et depuis deux ans, elle enchaine les conquêtes mais ne m’oublie jamais. Elle veut m’être fidèle, mais dans un sens différent du mot. Nous en avons parlé ouvertement et elle m'a avoué qu'elle m'aimait toujours mais que ses rapports sexuels avec moi ne suffisaient plus, d’autant je travaille beaucoup. Compréhensible.
Puisque je ne voulais pas la perdre, j'ai fait bonne figure. Quand le veuille ou non, au début l’égo en prend forcément un coup, mais il faut savoir relativiser. Puis un jour, l’impensable devient réalité et on finit par aimer. Je ne sais pas pourquoi, au bout de quelques mois, cela m'excitait sexuellement quand je la savais ailleurs. Et ses retours ! Oh, ses retours à la maison après avoir découché. J’en récolte les fruits à chaque fois. Quand elle rentre de chez un amant, elle est toujours excitée de me revoir, elle a envie que je lui fasse l’amour. Toujours ! Parfois sans préliminaires. Parfois nous baisons le reste de la nuit jusqu'à en perdre connaissance.
Depuis six mois, elle a un amant régulier. Ce n'est pas un amoureux, car il ne s'agit pas d'amour, mais de baise. Mieux, il ne craint pas non plus de le faire en ma présence. Moi non plus. Comme je l'ai dit, je suis maintenant tombée sous le charme de cette union nouvelle, sous le charme du candaulisme. J’aime le voir la déshabiller, l'embrasser, la pénétrer. Je vois tout ça de près.
Il sait lui faire l’amour tout en me respectant. Ils le font dans toutes les positions, dans toutes les pièces. Sur le canapé, sur le tapis du salon et aussi dans notre lit conjugal, ce qui est très certainement le cap le plus difficile à franchir pour un mari candauliste. Il faut avoir les nerfs solides pour accepter ce genre de choses. La charge émotionnelle est très forte, il est difficile de trouver les mots pour dire ce que l’on ressent la première fois que cela arrive. Mais ce qu’il est possible de dire, c’est la joie, la satisfaction personnelle de pouvoir se dire qu’on parvient à se maîtriser, car sans maîtrise de soi, on peut oublier le candaulisme.
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