Je suis restée allongée là pendant un moment, me sentais bien,
mais j'ai vite commencé à avoir envie de voir Thomas le plus tôt possible. Daniel
n'a rien fait pour que je me sente mal, mais je suis partie dès que j'ai recouvré
mes forces et pu me lever. Je me sentais vraiment bien baisée, pour la première
fois depuis des années. Alors que je luttais avec les courbatures pour
m'habiller, je me maudissais intérieurement d'avoir fait ça sans préservatif,
même de l'avoir fait du tout, vraiment. Dans le même temps, je me sentais
tellement bien, tellement soulagée. J'étais pleine d'émotions mitigées. La
seule chose qui était certaine c'était que je voulais retrouver Thomas.
Quand j'ai franchi la porte de la maison, Thomas a dit que
j'étais si belle et qu'il m'aimait de tout son c?ur. Je n'ai pas discuté avec
lui ni ne l'ai regardé dans les yeux : j'avais honte. Je voulais juste
prendre une douche, mais il m'a pris par le bras et a dit qu'il voulait juste
me regarder. Il m'a fait m'allonger à plat sur le lit. Il m'a regardé de haut
en bas, et a dit : « Il te manque tes collants. »
J'ai dit qu'ils étaient dans mon sac à main. Il a continué à se concentrer sur l'entrejambe de mon short blanc qui laissait entrevoir mes lèvres gonflées. Mes sous-vêtements étaient tachés de mon humidité et du sperme de Daniel qui fuyait de mon trou. Je me suis senti gênée et j'ai pensé : «à quoi vous t'attendais-tu, tu sais très bien ce que j'ai fait ! », mais je ne l'ai pas dit. Thomas a enlevé mon short. Il a essayé de me monter dessus mais j'ai dit : « Attends, j'ai besoin de me doucher. » Il a dit que ça allait, qu'il me voulait telle quelle. C'était encore une chose que je ne comprenais pas, mais je ne l'ai pas arrêté. J'étais trop fatiguée et satisfaite. Il m'a embrassée et léchée, et a semblé passer un bon moment à me nettoyer. Je me sentais trop fatiguée pour être surprise de quoi que ce soit à ce stade. J'ai laissé Thomas faire son truc, j'ai suivi le courant et je me suis détendue, devenant presque apathique mais plutôt heureuse en fait. Je me suis endormie et j'ai dormi jusqu'au matin.
La culpabilité du lendemain matin s'est levée avec moi.
C'était un jour de congé pour nous deux, mais je ne suis pas restée longtemps
dans la chambre avec Thomas. Il a commencé à me parler plusieurs fois, mais je
me suis éloignée de lui à chaque fois. Le soir, Thomas m'a dit qu'il n'allait
pas supporter ce silence plus longtemps, ce qui m'a énervée. Je me suis mise en
colère et je lui ai dit que c'était son idée.
Il a dit que j'étais aussi pour, que j'en avais eu besoin. Je
ne me souviens pas exactement de ce qui a été dit après cela, mais à un moment
donné, je me suis effondrée et j'ai commencé à sangloter, et je lui ai demandé
à travers mes larmes s'il pensait vraiment que nous pourrions faire fonctionner
notre mariage après cela. Je lui ai dit que j'avais l'impression que quelque
chose était mort, et il a dit : « Si quelque chose est mort, c'est le
mensonge. Nous vivions un mensonge. Si nous n'avions pas franchi le pas, si je
n'avais pas essayé de t'en convaincre, nous aurions fini par devenir frustrés
et malheureux. »
J'ai répondu du tac au tac : « Et toi alors, tu vas
juste rester fidèle, c'est ça ? Et je suis censé te croire et ne pas m'inquiéter
? » C'était sorti. Ma peur était sortie de moi. Je craignais qu'il n'en
fasse de même.
Thomas m'a rassurée, m'a dit qu'il n'aurait aucun problème à
rester monogame pour moi, quoi qu'il arrive, et que je comprendrais avec le
temps. J'étais vraiment sceptique, mais j'ai accepté de tenter la chose par
amour. Je prenais dorénavant les choses au jour le jour. Pendant un temps j'ai
laissé cela de côté mais je n'ai pas tardé à rêver à nouveau de sexe avec
d'autres mecs. Thomas pouvait le sentir et il recommençait à m'apaiser, à
m'assurer qu'il voulait seulement être avec moi et me faire savoir que quoi que
je fasse, il ne me le jetterait jamais au visage plus tard. Dans les semaines suivantes
Daniel m'a appelée plusieurs fois, mais j'ai décidé que si je refaisais ça, je
voulais quelqu'un de nouveau. Je ne voulais pas m'attacher. En outre, je
voulais être un peu plus préparée la prochaine fois. Mes « égarements »
sont vite devenus quelque chose de régulier. Les choses ne se sont certainement
pas déroulées sans heurts à partir de là, mais cette nuit a été un tournant
pour moi, en termes d'acceptation de qui j'étais et de ce dont j'avais besoin et
envie pour être heureuse.
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