Noémie sortit de la salle de bain
au moment où le groupe d'amis de Thibault entrait dans le salon. Elle portait sa
mini-jupe à carreaux rouges et un t-shirt blanc moulant au travers duquel on
pouvait voir qu'elle n'avait pas de soutien-gorge. J'adore quand elle s'habille
comme ça. Je l'ai suppliée à l'occasion.
Thibault fit les
présentations : Tom était l'homme très grand et mince derrière lui.
« Et lui c'est Benoît » dit-il en indiquant l'homme plus petit et
musclé. Les trois hommes étaient en bien meilleure forme que moi, en
particulier Benoît. Il avait l'air de devoir passer beaucoup de temps à la
salle de sport. Il présenta la fille à son bras : Julie, sa petite amie.
Jeune, blonde, voluptueuse et très jolie. Elle portait une robe d'été, aux
couleurs vives, qui serrait sa taille et ses seins.
Si elle avait été au bar le
vendredi soir, nous l'aurions repérée et peut-être même essayé de la faire venir
à la maison avec nous. En tout point de vue mon type de femme. Et aussi celui
de Noémie. Surtout en ce qui concerne les seins.
Noémie conduisit le groupe sur la
terrasse où se trouvait le barbecue. Tom alluma le gril et prépara des
hamburgers. Chaque fois que quelqu'un manquait de bière ou de quelque chose,
Noémie me faisait courir à l'intérieur. Et à chaque fois je courrais.
Sur le chemin du retour d'un de mes nombreux allers-retours dans la cuisine, j'entendis Julie s'exclamer que j'étais complètement à sa botte. J'accélérai le pas, même si je n'étais pas sûr de vouloir croiser son regard sur le moment.
Quand je revins sur la terrasse,
Noémie était sur les genoux de Thibault, gloussant et riant. Elle essaya d'étouffer
son rire quand elle me vit, mais cela ne fit qu'empirer les choses. Thibault avait
ses mains sur ses hanches. Noémie tenta de se lever, mais comme elle tenait des
assiettes dans ses mains, elle n'avait aucun moyen de prendre de l'élan pour
quitter les genoux de Thibault qui la retint par les hanches.
Le rire étouffé de Noémie se
transforma en éclat de rire. Elle faillit faire tomber les assiettes. « Thibault »,
dit-elle, le rire résonnait encore un peu dans sa voix, « laisse-moi
partir ». Mais je pouvais bien entendre qu'elle lui disait
« retiens-moi encore un peu. »
« Non, je te préfère près de
moi, répliqua-t-il.
« Je vais laisser tomber les
assiettes. »
« Demande à ton homme de les
prendre. » Je sentais le regard de tous se braquer sur moi, pour voir ce
que je ferais. J'avais chaud et sûrement dû rougir sur le moment.
« Chris, débarrasse-moi ».
Sa demande n'était pas accompagnée d'un s'il vous plaît. En fait, cela
ressemblait un peu plus à un ordre qu'à une demande, mais son expression était
détendue et joviale.
Je balbutiai un truc dans ma
barbe. En regardant vers Tom je remarquai un sourire narquois sur son visage. Je
ressentais de l'embarras.
Je détournai rapidement le regard pour
me faire rattraper par celui de Julie. Sa bouche était légèrement ouverte. Elle
avait l'air un peu abasourdie par toute la situation. Je pris les assiettes et
je rentrai aussi rapidement que possible, sans avoir l'air de paniquer, dans la
maison. Un éclat de rire résonna derrière moi.
Ayant besoin d'une minute pour me
remettre de toutes ces émotions, je disposai les assiettes dans l'évier et fis
couler de l'eau. Je pris une profonde inspiration. Ce week-end ne se passait
pas du tout comme je l'avais imaginé. C'est comme si mes fantasmes les plus
sombres avaient pris vie, mais étaient hors de mon contrôle. Je m'aspergeai le
visage d'eau froide et pris une autre profonde inspiration en m'essuyant. Je me
versai un verre de tequila et regardai pendant un moment dans le vide.
Par la fenêtre de la cuisine,
j'entendis les jets du jacuzzi se déclencher. J'avais peur, mais ne voulais pas
non plus être laissé de côté, donc je retournai les voir.
Benoît se baignait déjà dans le
bain à remous et Tom était sur le point de le rejoindre quand je sortis de la
hutte. Julie enleva sa robe, une action qui m'arrêta net. En dessous, elle
portait un bikini à string blanc avec de minuscules pois noirs. Elle avait un
corps incroyable. Je réalisai alors que je la fixais.
Je détournai le regard, presque
choqué de continuer à être un peu plus embarrassé à chaque évènement qui se
succédait. Elle rejoignit les deux hommes dans le bain et dit quelque chose à
voix basse que je ne pus distinguer. Ils rigolaient en ch?ur.
La suite la semaine prochaine.
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